
Fin septembre 2021, une supposée affaire de viol dans laquelle serait impliqué le ministre de la Réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB, avait envahi la toile. Quelques mois plus tard, l’artiste camerounaise, Sophie Dencia, la présumée victime, réclame son téléphone portable confisqué dans le cadre de cette affaire.
L’artiste camerounaise Sophie Dencia qui avait ébruité une supposée affaire de viol dans un audio et dans lequel elle accusait ouvertement le ministre de la Réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB, est e
ncore montée au créneau, ce dimanche 27 février 2022. Dans une vidéo d’une minute, elle réclame son téléphone portable à un commandant de brigade.
« Monsieur le commandant, ce n’est pas KKB qui m’a acheté ce téléphone »
« Je suis Sophie Dencia. Je fais cette vidéo pour m’adresser personnellement au commandant de la brigade de recherche de la gendarmerie du Plateau, M.O.B. Monsieur le commandant, je vous en prie. Ça fait 6 mois que vous avez confisqué nos téléphones, mon téléphone personnel de travail. Monsieur le commandant, ce n’est pas KKB qui m’a acheté ce téléphone », a-t-elle planté le décor.
Sophie Dencia a besoin de son téléphone
L’artiste camerounaise supplie, à la limite, le commandant de brigade pour avoir son téléphone. « Je vous en prie, j’ai besoin de mon téléphone. Ce n’est pas parce que je n’ai personne pour revendiquer pour moi. C’est quoi cette histoire où on doit me demander d’écrire une lettre pour accepter un arrangement avant qu’on ne me remette mon téléphone ? », a-t-elle questionné.
Sophie Dencia insiste et veut son instrument de travail. « Je veux rester dans mon coin. Donnez-moi mon téléphone. J’ai besoin de mon téléphone. Remettez-moi mon téléphone. Ça fait 6 mois », insiste-t-elle.
On se souvient qu’après la diffusion de l’audio sur les réseaux sociaux, la supposée victime avait porté plainte à la brigade du Plateau contre le ministre KKB pour viol.
Pour rappel, quelques heures après la diffusion de l’audio dans lequel Patrick Zasso, homme politique a été cité, il a réagi en disant sa part de vérité dans cette affaire.
L’affaire aux mains de la justice…
De son côté, le ministre Kouadio Konan Bertin, invité à une émission sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), avait dit qu’il n’a rien à se reprocher. « Par respect pour les Ivoiriens, on ne peut pas venir à la télévision nationale, là où ils paient leur redevance, nous séparer et faire comme si cette affaire n’a pas existé », a-t-il dit.
KKB a ajouté que c’est un dossier pénal aux mains de la justice. « C’est pourquoi je dis que par respect pour les Ivoiriens, je vous remercie de m’en parler et de me donner l’occasion d’en dire un mot. Je vais rassurer les Ivoiriens pour leur dire que je n’ai rien à me reprocher sauf que c’est un dossier pénal qui est aujourd’hui entre les mains de la justice ».
Alors que les Ivoiriens attendent cette suite judiciaire, l’affaire est apparemment classée. A moins que…
Adolphe ANGOUA