C’est clair. Les propos fracassants de Sarah Koffi ont écœuré plusieurs personnes en Côte d’Ivoire, surtout dans les rangs des femmes mariées et celles qui emploient des aides ménagères. Depuis, la jeune femme qui s’est présentée sur les réseaux sociaux comme la “présidente des servantes” fait face à une volée de bois vert.

L’une des sorties de l’influenceuse Cendrillon d’Afrique est tout aussi cinglante à son encontre. Elle met d’ailleurs dans le même panier les hommes et les femmes qui soutiennent Sarah Koffi. «Quand je vois certaines femmes ou certains hommes soutenir ce que cette servante a dit, ça me fait de la peine. Où allons-nous au juste ? Quelle est la place de la femme dans ce monde ? La femme est acculée partout, si bien que même une servante (Sarah Koffi : ndlr) vient l a rabaisser», s’emporte-t-elle.

Elle reprend une intervention révoltante de la fille de ménage qui l’a faire sortir de ses gonds : «“Si tu ne fais pas le lit, que je le fais et que ton mari me drague, je vais accepter”. D’abord, un homme qui couche avec une servante juste parce que sa femme n’a pas fait le lit (…), il doit savoir qu’il est un déchet notoire. Si tu es une femme et que tu as un homme pareil dans ta vie, il faut le dégager. C’est la poisse”.»

Cendrillon d’Afrique continue d’exprimer sa colère dans sa vidéo, avec une injonction à l’endroit des servantes : «Vous êtes venues travailler. Vos patronnes travaillent aussi. De la manière qu’on leur crie dessus au service là-bas, en entreprise, c’est de cette manière que vous êtes considérées aussi comme étant dans une entreprise, et on vous crie dessus. Donc, ta patronne peut crier sur toi. Si dans le contrat, il est dit que tu dois laver ses sous-vêtements y compris ceux de son mari, tu les laves ! Si ça ne t’arrange pas, tu dégages.»

Puis, de terminer par une adresse à l’égard de ses consœurs : «Les femmes, vous avez beaucoup toléré et voilà que maintenant des servantes crient sur vous. En fait, c’est ça ! Ce sont les servantes qui sont en train de vous manquer de respect sur les réseaux sociaux. Restez là à les soutenir.» Un débat qui n’a pas fini de faire des vagues.

François Yéo

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