Technologie : « Moosse », le réseau social créé par deux jeunes ivoiriens
Postée le 26-11-2019 / 2031 Vues

Kouadio Kouassi Yan Stéphane et Attete Jean Yves Anderson,  sont deux ivoiriens co-fondateurs du réseau social « Moosse online » .

Dans une interview accordée à Abidjan.net, ils ont apporté des éclaircis par rapport à cette plateforme dont on parle depuis un moment.

outline: none; box-sizing: border-box; line-height: 26px; color: #2c2f34; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, 'Segoe UI', Roboto, Oxygen, Oxygen-Sans, Ubuntu, Cantarell, 'Helvetica Neue', 'Open Sans', sans-serif; font-size: 15px;>« C’était un réseau social pour partager les expériences en classe, et permettre aux élèves de pouvoir échanger sur des matières », a expliqué Yan Kouadio soulignant que c’est en 2017, que « Moosse » a été mis à jour pour devenir un réseau social de « partage d’émotions les plus inoubliables ».

Contrairement à Facebook, le géant américain, sur cette plateforme, il n’y a pas de pouce bleu de « Like », mais plutôt des expressions en argot ivoirien (nouchi) telles que « c’est zoo » (qui veut dire j’aime) et « c’est soayé » (qui veut dire je n’aime pas).

Sur Moosse, il n’y a pas de commentaires, mais plutôt des « affairages ».  Pour les émoticones, les deux jeunes ont eu recours à la structure nouchi.com pour utiliser les stickers typiquement ivoiriens. Il est aussi possible de faire des publications avec des notes vocales.

Dans leur interview, Anderson et Yves Stéphane ont expliqué qu’il y a un modèle économique dans ce réseau social qui se veut une place de choix en Afrique Francophone.

En effet, l’activité de l’utilisateur de Moosse est rémunérée, « tant que vous utilisez, vous générez des points », ont-ils précisé estimant que le nombre de point équivaut à une somme que l’utilisateur gagne. Cette somme il peut la prendre en espèce ou faire des achats dans une boutique en ligne enregistrée sur la plateforme. L’application est disponible sur Playstore et enregistre déjà plusieurs utilisateurs.

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                                                                                                            Sandra KOHET

Source : AFRIKMAG
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