Le cyberharcèlement est loin d’être terminé en Côte d’Ivoire. Un père désespéré et dévasté par la mort de sa fille, terriblement malade, s’attaque à l’infirmière l’ayant reçu à l’hôpital pour les soins. Ce combat de harcèlement s'est tenu sur WhatsApp et Facebook.
Selon les Autorités de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) et le Laboratoire Criminalistique Numérique (LCN), c’était le vendredi 23 août 2023, quand ils ont mis fin au cyberharcèlement dont était victime une dame dénommée Mme AKO, une infirmière à Abidjan, orchestré par M. DA, un père en deuil.
< strong>Une douleur transformée en campagne de haine
Tout commence lorsque M. DA, dévasté par la perte de sa fille, décide de cibler Mme AKO, l'infirmière qui avait administré les premiers soins à l'enfant. Dans un moment de colère, il l'accuse publiquement de négligence, transformant sa peine en une vendetta numérique. Initialement, Mme AKO n'a pas pris les attaques au sérieux, croyant qu'elles étaient l'expression d'un père en deuil.
Lors de son audition, il a reconnu être l'auteur des messages malveillants, expliquant qu'il avait agi sous l'effet de la douleur. Bien qu'il ait présenté des excuses à Mme AKO, le parquet a décidé de poursuivre M. DA pour injure, diffamation et menace via un système d'information.
Suite à ses scènes agressives sans résultat satisfaisant, le père anéanti a utilisé des faux comptes sur WhatsApp et Facebook pour proférer des injures et des diffamations contre Mme AKO. Sans répit, les attaques en ligne se multiplient et deviennent de plus en plus virulentes. Face à cette escalade, Mme AKO se voit contrainte de solliciter l'aide de la PLCC pour mettre fin à ce harcèlement insupportable.
Une réponse judiciaire ferme
L'enquête menée par la PLCC et le LCN a permis de remonter jusqu'à M. DA, qui a été interpellé et interrogé. Lors de son audition, il a reconnu être l'auteur des messages malveillants, expliquant qu'il avait agi sous l'effet de la douleur. Bien qu'il ait présenté des excuses à Mme AKO, le parquet a décidé de poursuivre M. DA pour injure, diffamation et menace via un système d'information, conformément à la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 sur la cybercriminalité en Côte d'Ivoire. Lire la suite sur https://www.linfodrome.com/faits-divers/100327-cyberharcelement-en-cote-d-ivoire-un-pere-desespere-s-attaque-a-une-infirmiere-pour-la-mort-de-sa-fille