
Après l'accident qui a coûté la vie à Tolah Élise, percutée par le cyclomoteur de l'artiste Molare à Angré, la justice ivoirienne pourrait engager des poursuites contre le chanteur, conformément au Code pénal.
L'artiste-chanteur Soumahoro Maury Féré, alias Molare, se retrouve au cœur d'une affaire judiciaire grave après l'accident mortel survenu le mercredi 2 juillet 2025 à Cocody, Angré 8ᵉ tranche, à proximité de la station First Petroleum. Selon les témoignages et les vidéos recueillies, Molare, au guidon d'un cyclomoteur de marque Vandehall, aurait perdu le contrôle de son engin à la suite d'un problème mécanique, percutant violemment la piétonne Tolah Élise, 38 ans, alors qu'elle marchait sur le trottoir. La victime, grièvement blessée, a succombé à ses blessures le lendemain matin.
Ce drame a immédiatement suscité une vive émotion dans l'opinion publique et le monde du showbiz ivoirien. Les images de l'accident, largement diffusées sur les réseaux sociaux, témoignent de la violence du choc. Molare, lui-même blessé au bras, a été hospitalisé et doit subir une intervention chirurgicale.
Sur le plan judiciaire, la situation de l'artiste s'est considérablement aggravée avec le décès de la victime. En Côte d'Ivoire, l'article 392 du Code pénal prévoit que « quiconque, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou inobservation des règlements, commet involontairement un homicide ou en est involontairement la cause, est puni d'un emprisonnement de trois mois à trois ans et d'une amende de 100 000 à 1 000 000 de francs CFA ». Si la responsabilité de Molare est établie à l'issue de l'enquête administrative et judiciaire en cours, il encourt donc des sanctions pénales, telles que la prison, une amende, et éventuellement la suspension ou le retrait de son permis de conduire.