Une atmosphère funeste plane sur les blogs ivoiriens ces jours-ci. Depuis que le vlogueur Bob Lee a déclaré qu’il souffrait d’un pernicieux mal de la gorge consécutif à la consommation de la cigarette et qu’il se trouvait dans un hôpital du New Jersey aux Etats-Unis, les blogs ivoiriens sont entrés dans une ère de ‘’révélations’’ tous azimuts. L’inquiétude est grande sur la toile : sincère pour certains, affectée pour d’autres.
L’homme serait au plus mal ; il ne serait plus qu’une loque humaine, sa femme ne ferait que pleurer à son chevet ; le scanner n’aurait rien révélé. Sachant qu’il se trouve au pays des blancs, certains évoquent déjà la dimension africaine de la maladie qu’il vit. Il payerait ainsi son manque de compassion pour l’affliction des autres. Il ne lui resterait qu’un pardon officiel devant une caméra à ses ‘’vic times’’ pour que son mal, par enchantement disparaisse.
Et qu’on ne s’y trompe pas. Dans le secret, en ligne de mire, la monétisation car toute information relative à Bob Lee occasionne des vues en abondance ; ils sont bien futés les blogueurs (pas tous les blogueurs), ils peuvent toujours compter sur les commentaires de soutien des abonnés à l’influenceur, qui contribuent aussi à donner encore plus de likes.
S’agissant des internautes, leur ‘’compassion’’ se situe dans les limites de leur passion pour ce que savait bien faire Bob Lee, les violentes attaques indécentes à ses homologues, surtout aux femmes ; ils espèrent qu’il reviendra, pas pour changer de ligne éditoriale pour être moins virulent mais pour toujours faire ‘’payer la tontine’’ à ses détracteurs. En clair, leur soutien n’est qu’un encouragement béat dans ce qu’il lui vaut, pour certains de ses collègues blogueurs, ce mal dont il souffre.
Pour notre part, nous estimons que la vie appartient à Dieu et il est le seul habilité à la reprendre selon son décret imbattable ; même une confession n’est validée que par Lui seul et de là où il se trouve, Dieu voit Bob Lee, Dieu sait quel est la sentence qu’Il lui réserve, très loin des débats subjectifs des médias sociaux. Humainement, on ne peut que lui dire (à Bob Lee) Yako et bon rétablissement.
Diaman Emmanuel
Mots clés: #Bob Lee