En Tunisie, 05 influenceurs ont été condamnés à des peines de prison d'un an et demi à quatre ans et demi. Ces personnalités, suivies par des centaines de milliers de fans sur TikTok et Instagram, voient leurs comptes envahis de messages d'incompréhension et de soutien de la part de leurs abonnés.
Les influenceurs , connus pour partager leur quotidien entre voyages, soirées, et moments de vie intimes, sont accusés par la justice tunisienne de porter atteinte aux bonnes mœurs et de diffuser des contenus jugés « obscènes ». La décision a été prise dans le cadre d'une campagne visant, selon les autorités, à protéger les va leurs morales du pays, la justice estimant que les comportements exposés influencent négativement la jeunesse.
Lady Samara sous les projecteurs
Pour les fans, ces influenceurs représentent bien plus que de simples figures virtuelles ; ils sont des compagnons de vie, des modèles de style et d'attitude. Suivis quotidiens pour leur sourire authenticité et leur capacité à faire, leur condamnation est perçue comme une rupture brutale. Les plateformes sociales résonnent de témoignages déplorant une perte d'évasion dans le contenu qu'ils proposaient.
Parmi les influenceurs condamnés, Lady Samara, suivie par plus d'un million de personnes sur Instagram, suscite la plus vive réaction. Connue pour son humour et sa générosité, elle partageait récemment avec ses abonnés la nouvelle de sa grossesse. Cette annonce rend la nouvelle d'autant plus difficile à accepter pour ses fans, qui trouvent refuge et réconfort dans ses publications.
« Elle a toujours été là pour nous remonter le moral. C'est quelqu'un de bien, avec un grand cœur. La voir condamnée à trois ans et demi de prison, c'est inimaginable », déclare une internationale bouleversée. Pour beaucoup, les vidéos de Lady Samara étaient une source de réconfort et de rires, et la peine de prison choque par sa sévérité.
Une justice ferme face aux dérives des réseaux sociaux
Face à l'émoi grandiose, le ministère de la Justice tunisien a publié un communiqué affirmant qu'il reste vigilant face à toute diffusion de contenus qu'il juge contraire aux « valeurs morales » du pays. Selon les autorités, cette condamnation a pour mais de rappeler que les influenceurs, en tant que figures publiques, doivent être attentifs aux valeurs et aux normes locales. Lire la suite sur https://www.linfodrome.com/international/102984-derives-sur-les-reseaux-sociaux-en-tunisie-05-influenceurs-envoyes-au-gnouf-toute-la-verite