L'administration publique togolaise est-elle en train de succomber à l'effet « Baltazar » ? Un scandale récent au ministère du Commerce laisse planer cette question inquiétante. Un haut cadre du ministère est accusé d'avoir abusé de sa position pour quatre stagiaires, les mettant en enceinte et les forçant à avorter. Une situation qui provoque une vague d'indignation et qui évoque des scandales similaires en Afrique, notamment l'affaire Baltazar en Guinée équatoriale. A rapporté Pressivoire, le 5 janvier.

Selon des informations rapportées par Toutafrique, cet homme, occupant une fonction stratégique, aurait exploité son autorité pour abuser de plusieurs jeunes femmes en scène au sein de son département. Ces dernières, soumises à des pressions psychologiques et des menaces, se verraient contraintes de se soumettre à des avortements forcés, sans pouvoir protester. Ce genre de situation me t en évidence la vulnérabilité des stagiaires, souvent jeunes et inexpérimentés, dans les administrations publiques, où les rapports de force sont déséquilibrés.

Le cadre incriminé, se croyant « intouchable », aurait abusé de son statut pour éviter toute conséquence de ses actes. Toutefois, si les accusations s'avèrent fondées, il pourrait faire face à des sanctions administratives et judiciaires sévères. Ce scandale soulève également une question cruciale : comment protéger les stagiaires dans ces structures souvent démunies de mécanismes efficaces pour lutter contre les abus de pouvoir ?