• A quelques jours de la finale, que pouvez-vous dire de l’état d’esprit des candidates ?
- Les présélections au niveau national nous ont donné 24 filles. Mais cette année, nous avons réinstauré la présélection de Paris. Qui nous a également donné 2 candidates . Ce qui fait un total de 26 concurrentes pour cette année.
Qui sont à la disposition du COMICI. Elles sont logées et mises au vert au Golf Hôtel depuis le samedi 31 mai. Pendant donc toute cette semaine, elles se côtoient, vivent en communauté, échangent et apprennent à se connaître. Elles sont suivies et notées. Cette note sera prise en compte à la finale.
• Parlons des candidates venues de France. La Miss est caporale dans l’armée française. Alors qu’une disposition du règlement dit que la Miss doit résider en Côte d’Ivoire durant son mandat. Secundo, son père aurait “tout fait” pour que sa fille soit élue à Paris. Est-ce vrai ?
- D’abord son père, c’est l’artiste Jack Traboulsy qui réside en France. Qu’il aurait fait mains et pieds ? Je n’y crois pas. C’est vrai que je n’étais pas à Paris, mais connaissant l’intransigeance de Thierry Coffie, le secrétaire général du COMICI qui nous représentait, je ne crois pas qu’il ait fait des mains et des pieds pour que sa fille gagne. Et même si c’était vrai, elle va nous trouver ici. Je veux que les gens le sachent, je ne suis pas corruptible. Pour le reste, c’est un critère de Miss Côte d’Ivoire. La Miss doit résider en Côte d’Ivoire l’année de son mandat. Si elle était élue, elle prendra ses dispositions pour être ici. Ça ne se négocie pas, ça.
• Aïssata Dia s’en va dans quelques jours. Quel bilan faites-vous de son mandat ?
- Je retiens qu’Aïssata Dia nous a apporté beaucoup de sympathie. En tout cas un capital sympathie au niveau des parents. D’abord, elle est issue d’un bon milieu social, elle a une bonne éducation, ses parents s’en occupent sérieusement, elle est belle. Elle nous a demontré le fait que les familles aisées n’ont plus honte d’envoyer leurs filles pour participer à ce genre de concours.
• Capital sympathie, d’accord, mais elle a enregistré deux échecs à Miss CEDEAO et Miss monde…
- Oui, je suis d’accord. A Miss CEDEAO d’abord, je trouve que c’est de sa faute. Ce jour-là , elle n’était pas du tout concentrée. Elle s’est surément dit : «c’est la Côte d’Ivoire qui organise, je suis Miss Côte d’Ivoire, donc je vais gagner». Figurez-vous que dans les loges, elle était tout le temps sur son Ipad. J’ai dû lever la voix sur elle pour qu’elle se concentre un tout petit peu. Sa maman l’a reconnu. Elle était un peu trop sûre d’elle. Les jurés sentent ces choses-là . Pour le concours Miss Monde, vous savez que gagner ce concours n’est pas facile pour nous. Parce qu’il ne suffit pas que la fille soit jolie. Mais il faut le lobbying du pays. C’est une affaire qui se passe entre les Etats et le comité Miss Monde. Parce que c’est l’image du pays. ça dépasse le simple comité que nous sommes. Nous avons compris ça et avons commencé notre lobbying. Ne soyez pas surpris si, dans les 4 à 5 ans qui viennent, la Côte d’Ivoire organise le concours Miss Monde. Nous avons commencé aussi notre lobbying.