Au Ghana, la fondation Or, une organisation environnementale signe un accord avec la marque chinoise de fast-fashion Shein en vue de l’amélioration de la gestion des déchets textiles. Le partenariat d’une valeur de 15 millions de dollars sera mis en œuvre durant trois ans et permettra de limiter les risques de l’industrie de la mode sur la santé et l’environnement.
Alors que le commerce de vêtements de seconde main génère 160 tonnes de déchets textiles chaque jour au Ghana, la fondation Or, une organisation environnementale, reçoit 15 millions de dollars (plus de 118 milliards de cédis ghanéens) de la marque chinoise de prêt à port Shein, en vue du développement de la mode durable d’ici à 2025.
La somme répartie sur trois ans permettra de so utenir les efforts de gestion des déchets de cette industrie au sein des communautés locales envahies par les déchets textiles. Cet appui s’inscrit dans le cadre du Fonds de responsabilité élargie des producteurs (REP) de Shein dont la mise en œuvre a pour objectif le renforcement des stratégies de durabilité dans l’industrie du textile.
« On utilisera les ressources pour étendre notre programme d’apprentissage Mabilgu (sororité) pour les jeunes femmes portant des ballots de vêtements de seconde main sur leur tête, pour incuber des entreprises communautaires transformant les déchets textiles en nouveaux produits, pour piloter des initiatives de transformation de la fibre avec des fabricants de textiles ghanéens », affirme Adam Whinston, le responsable mondial de l’environnement, du social et de la gouvernance (ESG) de Shein.
Vers une mode plus écologique
Si le secteur de la mode ne représente que 0,4 % du produit intérieur du brut (PIB) au Ghana, environ 20 % de la pollution des eaux à l’échelle planétaire est causée par l’industrie textile selon la Banque mondiale.... Lire plus sur afrik21.africa
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