Les artistes de Cote d’Ivoire sont en colère, une colère qui bouillonne en eux depuis bien trop longtemps.
Les faits demeurent les mêmes : La spoliation de leurs droits au BURIDA, causée en par tie par la présence de dame Irène Vieira qui n’a selon eux plus sa place à la tête de leur maison.
Ce Mardi 16 Juillet 2019, ils se sont donc réunis à la maison de la presse, sis dans la commune du Plateau pour porter, en présence de la presse, plus haut leur voix.
Fadal Dey, Diallo Ticouai Vincent, Dent de Man, Stezo, Jimmy Danger, Akowé, Boklay, pour ne citer que ceux-ci estiment que cela suffit. Trop longtemps, ils ont été privés de ce qui leur revient, il faut un radical changement.
Les plaintes émises par ces artistes concernent entre autres la signature unique de Mme Vieira depuis 8 années ainsi que la mauvaise gestion de leur maison.
« Si Madame Vieira ne part pas d’ici une semaine, nous reprendrons la grève illimitée. Nous n’avons pas peur, nous ne reculerons pas, si rien n’est fait d’ici une semaine nous ferons ce que nous devons. » Dans la foulée, les acteurs du monde culturel ivoirien ont pris à partie le ministre ivoirien de la culture et de la francophonie Maurice Bandama qui serait le protecteur des arrières de la Directrice Générale du Bureau Ivoirien des Droits d’Auteur :
« Il nous traite d’improductifs. Nous, des pères et mères de famille, qui avons servi pendant tant d’années, nous qualifier d’improductifs ! C’est insulter notre travail. Trop c’est trop. ».
S’adressant directement au président de la république et sa suite, ces artistes ont assuré que seule la soif de justice les anime.
Carole G