Le concours de beauté Miss Afrique du Sud, un événement célèbre mettant en valeur la grâce, l’intelligence et la représentation culturelle, a récemment été impliqué dans une controverse importante.
Le tollé se concentre autour de Chidimma Adetshina, une étudiante en droit de 23 ans de Soweto, dont la participation a suscité des réactions xénophobes en raison de son héritage nigérian.
La xénophobie sous les projecteurs
La controverse a commencé après l’annonce de la qualification de Chidimma Adetshina pour le tour final du concours ogle-anno-t>Miss Afrique du Sud. Bien qu’elle soit née à Soweto et qu’elle soit citoyenne sud-africaine, Adetshina a dû faire face à une avalanche de commentaires xénophobes remettant en cause son droit de concourir.
Le débat s’est intensifié lorsque le ministre sud-africain de la Culture, Gayton McKenzie, une personnalité connue pour ses opinions xénophobes, a publiquement suggéré qu’Adetshina devrait « prouver » sa nationalité sud-africaine.
Les commentaires de McKenzie, diffusés à la télévision nationale, n’ont fait qu’attiser la controverse. Il a fait remarquer : « Pourquoi ne fournit-elle pas simplement des documents prouvant qu’elle est sud-africaine ? » Ses déclarations ont déclenché un débat plus large sur l’identité nationale et l’inclusion en Afrique du Sud, beaucoup se demandant pourquoi l’origine d’Adetshina devrait la disqualifier du concours.
Réactions publiques et politiques
La réaction du public a été divisée. Bien qu’il y ait eu un soutien important pour Adetshina, y compris de la part des organisateurs de Miss Afrique du Sud qui ont confirmé qu’elle possédait une carte d’identité et un passeport sud-africains, il y a également eu un courant sous-jacent inquiétant de xénophobie. Ce sentiment s’est manifesté dans des pétitions en ligne demandant son exclusion du concours.
La controverse a attiré l’attention de diverses personnalités politiques et sociales. Les Economic Freedom Fighters (EFF), un parti politique radical de gauche, ont soutenu ouvertement Adetshina. Ils ont condamné les attaques contre elle comme des vestiges de l’apartheid et du colonialisme, notant qu’un examen similaire n’avait pas été appliqué aux précédentes candidates d’origine étrangère qui étaient blanches ou asiatiques. Lire la suite sur https://doingbuzz.com/le-concours-miss-afrique-du-sud-lobjet-controverse/
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