La légende de la musique ivoirienne, Bailly Spinto, a récemment fait une déclaration qui suscite de vives réactions. En rendant hommage à Aïcha Koné, l'icône de la musique ivoirienne, il a affirmé sans détour que seule elle mérite le titre de Diva.
La vraie Diva, c'est Aïcha Koné. Les Ivoiriens ont maintenant tendance à appeler tout le monde ‘Diva’. Vous pouvez en avoir de nombreuses, mais la Diva des Divas, la vraie, c'est Aïcha Koné, ma sœur de tous les temps. Nous irons tous la célébrer le 5 avril prochain au Palais de la Culture de Treichville, à l'occasion de son concert marquant ses 50 ans de carrière musicale.
Si cette déclaration vise à honorer Aïcha Koné, une artiste qui a marqué l’histoire musicale du pays, elle semble toutefois minimiser la reconnaissance d’autres chanteuses au talent indén iable. Des figures comme Josey, dont la voix puissante et la musique envoûtante lui ont valu ce qualificatif, pourraient se sentir éclipsées par une telle prise de position et il n'y a pas que la nouvelle génération.
Allons nous donc assister à un débat générationnel ? Les réactions sur les réseaux sociaux ne se sont pas fait attendre. Certains internautes estiment que chaque époque a sa propre Diva et que restreindre ce titre à une seule artiste n’est pas pertinent.
Chaque époque a sa Diva, Papa. Nous, on n’a pas vécu l’époque de Maman Aïcha Koné. Ses chansons ne traitent généralement pas les thèmes de notre époque. Donc, il serait difficile de la voir comme la Diva malgré son apport indéniable.
Cette déclaration de Bailly Spinto relance donc un débat fondamental : le titre de Diva est-il un héritage immuable ou peut-il évoluer avec le temps et les nouvelles générations d’artistes ?
Kablan Carmel
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