L’artiste coupé-décalé Debordo Leekunfa, de son vrai nom, Patrick Tanguy Séry Digbeu, a été condamné, ce mardi 25 novembre 2025, par le tribunal d’Abidjan à 12 mois de prison avec sursis et à 5 millions de FCFA d’amende, au terme d’une audience très suivie.
Le verdict prononcé en milieu de journée, met fin à plusieurs semaines d’une procédure judiciaire qui a captivé l’opinion publique. L’artiste était poursuivi pour des faits de diffamation contre l’artiste Kerozen et pour non-respect de contrat, suite à une plainte déposée par Nama Bouaké.
Durant l’audience, le tribunal a retenu la culpabilité de l’artiste tout en optant pour une peine assortie de sursis, estimant que Debordo avait reconnu certains torts et présenté des excuses devant la juridiction.
Arrêté depuis le jeudi 13 novembre 2025 et placé en détention au Pôle pénitentiaire d’Abidjan (PPA), ex-Maca, Debordo reste ainsi libre mais demeure sous la menace d’une peine ferme en cas de récidive. Cette décision judiciaire constitue une étape significative dans une affaire qui a alimenté de nombreux débats dans le milieu du showbiz ivoirien.
Pour plusieurs observateurs, cette condamnation, bien que symbolique, vient rappeler la responsabilité des figures publiques dans leurs prises de parole, particulièrement dans un contexte où les réseaux sociaux amplifient chaque déclaration. Au sein de la sphère artistique, des appels à l’apaisement se multiplient afin de préserver l’image de la culture urbaine ivoirienne, déjà fortement médiatisée.
Quant aux fans et acteurs du showbiz, ils s’interrogent désormais sur l’impact de cette affaire sur la carrière de Debordo Leekunfa, figure emblématique du coupé-décalé. Pour l’heure, l’artiste devra composer avec ce verdict qui marque un tournant dans son parcours et rappelle l’importance du respect des engagements et des règles juridiques dans l’industrie culturelle.
P.K.
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