DJ Snake est incontestablement l’un des DJ les plus en vogue au monde aujourd’hui. Avec plusieurs casquettes à son actif, il est à la fois compositeur, producteur et réalisateur. Voici pour vous le Top 10 des choses que vous ignoriez sur la a star franco-algérienne .
- Origines modestes
DJ Snake est issu d’une famille modeste. De son vrai nom William Sami Étienne Grigahcine, il naît en 1986 à Paris. Son père est français et sa mère algérienne. Alors qu’il n’a que deux ans, William est abandonné par son père. Il est élevé par sa mère qui multiplie les petits boulots (nourrice, femme de ménage… ) pour pouvoir joindre les deux bouts. Toute seule, elle élève ses deux fils dans la cité HLM d’Ermont, sis dans le Val d’Oise.
C’est avec fierté que DJ Snake parle souvent de ses origines, lors de ses interviews. Il avoue avoir été marqué par l’environnement multiculturel dans lequel il a vécu, et qui a un véritable impact sur sa musique. « Dans mon immeuble, il y avait des Haïtiens qui écoutaient du kompa, des Antillais qui écoutaient du zouk, des Arabes qui écoutaient du raï… », a-t-il entre temps déclaré dans un entretien accordée à Konbini.
- Autodidacte
Dès sa classe de 6ème, DJ Snake apprend en parallèle le mixage de sons, avec un de ses amis qui possédait des platines. Il quitte définitivement les bancs, suite à un renvoie lorsqu’il était en seconde. Il commence ainsi à travaillé dans un magasin de disques, et les dés sont jetés pour qu’il vive pleinement sa passion.
- Son nom de scène
En 2012, DJ Snake sombre dans une disette financière, après avoir essuyé plusieurs échecs. Il frôle l’abandon, mais il ne cède pas. « Rien ne marchait, les gens autour de moi me décourageaient et me tiraient vers le bas », relate-t-il. C’est alors qu’il décide de louer un studio à Boulogne, où il s’enferme pendant deux mois, dans le but de sortir des morceaux qui allait le faire “percer” dit-il. .
« Je me disais que si je n’y arrivais pas à l’issue de l’été, j’irai bosser comme tout le monde pour remplir mon frigo, et je garderai la musique comme loisir. De toute façon, je n’avais pas le choix, j’étais à – 80€ sur mon compte en banque ». Confie DJ Snake. Finalement, ce fut une bonne décision, puisqu’elle a engendré des titres à succès mondial, notamment Turn Down For What, réalisé avec Lil Jon
- Michelle Obama
« Avec le recul, je ne comprends pas comment ce morceau a pu fonctionner. La musique est une science inexacte. La chanson contient quatre mots. Jamais je ne me suis imaginé qu’un jour, Michelle Obama allait poster ça sur internet ». confie la star.
- Féministe
DJ Snake affirme être conscient de son influence sur le public, et sur les jeunes en particulier. Aussi, il se revendique féministe, dans « un milieu clairement frappé par le machisme» « Je ne veux pas de clips avec des filles nues, de propos homophobes, ou de promotion de la drogue. Je ne fais pas de concessions sur ça. Je sais ce que j’ai envie de promouvoir ou non ». Soutient-il.
7.Lettre d’amour à l’Algérie
Le morceau Disco Maghreb, de l’artiste est décrit par lui même comme « un pont entre différentes générations et origines, reliant l’Afrique du Nord, le monde arabe et au-delà » et « une lettre d’amour à son peuple, à l’Algérie ».
8. Fan du PSG
DJ Snake avoue être un grand fan du PSG. Aujourd’hui très proche de Kylian Mbappé et Neymar, il affirme avoir convaincu le joueur Achraf Hakimi de signer pour le club, au moment où ce dernier hésitait avec Chelsea.
9. Introverti
Hormis la passion, la musique est également un refuge pour DJ Snake, qui est assez timide et introverti de nature. « C’était un peu ma planque. Je n’avais pas le courage de danser devant tout le monde » a-t-il reconnu au micro de France Inter. Ce n’est d’ailleurs pas anodin le fait que sur scène ou sous l’œil des caméras, il garde toujours ses lunettes de soleil.
- Orgueil
DJ Snake affirme avoir écrit le titre Lean On en deux heures, dans sa cuisine, tout en « cuisant des pâtes ». La raison, son égo n’avait pas supporter les critiques qui affirmaient que son morceau Turn Down For What serait un succès sans lendemain.
Eméline KUTOLBENA
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