Le passage de 2014 à 2015 n’a pas été de tout repos pour Antoinette Allany. Il a même été très douloureux. Après le décès de sa grande sœur Affoué Allany, début décembre à Oumé et ses trois opérations quelques mois plus tôt, la chanteuse s’est retrouvée de nouveau le 22 janvier dernier sur le billard dans un hôpital parisien. 

Pour subir cette fois une opération chirurgicale des yeux. «J’étais en train de perdre complètement la vue, révèle-t-elle par téléphone. Après les examens chez un ophtalmologue, il m’a demandé de me faire opérer d’urgence. Pour éviter l’irréparable au niveau de mes deux yeux. Il m’a donné rendez-vous sur le champ et j’ai été opérée de l’œil gauche, il y a une dizaine de jours. En attendant de passer à l’œil droit. Mais cela n’a rien à voir avec mes trois opérations précédentes, purement d’ordre gynécologique».

Rentrée à son domicile deux jours après, l’artiste continue ses soins post-opératoires. Avec le soutien de son compagnon Jean-Pierre Méa (ex-journaliste à Radio Côte d’Ivoire) et de sa fille, qui réside également en Ile de France. «A Paris, je suis chez mon compagnon Jean-Pierre Méa. C’est une relation qui dure environ quinze ans. Quand je ne suis pas chez lui, je suis chez ma fille. Je fais la navette. Et c’est celui-là, que des journaux présentent comme mon nouvel amour en France. Je préfère ce love-là, que de me prostituer à Paris», dit-elle, dans un grand éclat de rire.

«il n’y a rien de nouveau sous le soleil, pour ne pas dire sous la neige», ajoute en plaisantant Jean-Pierre Méa, que nous avons également eu au bout du fil. Le couple précise par ailleurs, qu’il n’a aucun problème avec l’artiste Yvie, qui vit aussi à Paris. Contrairement à ce qui est raconté ici et là. «Je ne me suis jamais battue avec Yvie qui est ma fille. Je ne me suis jamais fâchée avec elle. Elle était à mes côtés à l’hôpital, pendant mon opération. Hier mercredi (Ndlr : le 28 janvier) on a mangé ensemble chez nous à la maison. Vraiment, il n’y a aucun problème entre nous», explique Antoinette Allany.

Un peu plus tard, nous tentons de joindre Yvie, en vain. Ses deux lignes sont indisponibles. Jusqu’à ce que nous mettions sous presse.

Eric Cossa