Une enquête récente a révélé que les hommes de l’État de Lagos, au Nigeria, ont dépensé environ 661 milliards de nairas pour des prostituées, communément appelées « runs girls », en 2024.

Selon l’enquête partagée par Kayode MO (@kayomosebi), investisseur et banquier d’affaires, sur ces 661 milliards, 329 milliards ont été dépensés pour engager ces travailleuses, tandis que 332 milliards ont couvert d’autres frais connexes.

L’enquête visait à évaluer l’importance économique du travail sexuel commercial, sa valeur marchande et les acteurs impliqués. Une analyse statistique a révélé que, sur les 3,1 millions d’hommes sexuellement actifs âgés de 20 à 69 ans dans les 20 collectivités locales de Lagos, 1,86 million avaient reco urs à des rapports sexuels transactionnels avec des partenaires autres que leurs conjoints.

Le tarif moyen facturé par les travailleuses du sexe était de 36 750 nairas, avec un tarif plancher de 20 000 nairas.

La zone du gouvernement local d’Eti-Osa s’est distinguée comme l’endroit où les prix étaient les plus élevés, certaines transactions atteignant jusqu’à 100 000 nairas. Cette zone, connue pour sa richesse et son dynamisme économique, abrite des quartiers aisés tels qu’Ikoyi, Victoria Island et Lekki.

Surulere, Kosofe, Alimosho et Oshodi-Isolo suivent Eti-Osa en termes de coûts des services sexuels.

L’enquête détaille également la répartition des 329 milliards de nairas perçus par les travailleuses du sexe. Sur ce montant, 93 milliards ont été consacrés aux produits d’entretien du corps et de la peau, y compris les soins capillaires. L’étude révèle également que 62,5 milliards de nairas ont été utilisés pour soutenir leurs familles.

En outre, 62,5 milliards de nairas supplémentaires ont été dépensés en vêtements, accessoires, loyers, voitures, services en ligne, fitness et bien-être.

Les investissements dans des entreprises, y compris les cryptomonnaies, le trading, le forex et les paris, se sont élevés à 46 milliards de nairas.

Les dépenses en santé et en éducation ont chacune représenté 15 milliards de nairas, couvrant des frais tels que les antibiotiques, les compléments alimentaires, le traitement des IST, les examens médicaux, les frais de scolarité et les recherches académiques.

Par ailleurs, en plus des paiements directs aux travailleuses du sexe, les hommes de Lagos ont dépensé 332 milliards de nairas en frais connexes.

Les dépenses en divertissements, restauration et hôtellerie se sont élevées à 150,6 milliards de nairas.

L’enquête précise également que les cadeaux – allant des souvenirs et biens de consommation courants aux voyages, vacances, voitures et articles de luxe – ont constitué une part importante de ces dépenses. Lire la suite sur https://www.afrikmag.com/les-hommes-de-lagos-ont-depense-661-milliards-de-nairas-pour-les-pr0stituees-en-2024/

 

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