L'hôpital a dû être évacué partiellement. Certains patients ont été redirigés vers d'autres hôpitaux samedi soir, en raison de cette drôle d'intervention et des risques qu'elle pouvait engendrer.
C'est une découverte insolite faite par les membres hospitaliers des urgences de Sainte-Musse de Toulon (France), et rapportée par Nice-Matin. Selon nos confrères, un homme de 88 ans s'est présenté samedi soir avec un obus de la Première Guerre mondiale dans son anus. Un engin mesurant 18 cm de long par 9 cm de large et que l'octogénaire prétendait avoir trouvé chez son frère, selon une source policière à BFM Toulon Var.
« On a l’habitude de retrouver des objets insolites insérés là où il ne faut pas. Mais un obus ? Jamais ! »
« U
ne pomme, une mangue ou même une mousse à raser... On a l’habitude de retrouver des objets insolites insérés là où il ne faut pas. Mais un obus ? Jamais ! », explique au journal, l'un des membres du personnel hospitalier des urgences travaillant ce jour-là.
L'octogénaire a assuré aux soignants que l'obus était démilitarisé. Ces derniers ont cependant voulu s'assurer de ces propos en appelant des démineurs. Pendant ce temps, la direction de l’hôpital a supervisé l'organisation d’une évacuation partielle de l’établissement vers le hall principal, notamment la partie pédiatrie, et le confinement des services les plus éloignés, avec l’aide de la sécurité et des pompiers sur place, détaille le quotidien.
Pendant quelques heures, des patients ont également été détournés vers d'autres hôpitaux, indique le journal. Seuls les services gynécologie et maternité ont fonctionné quasi normalement. Une tente était installée avec le patient à l'intérieur.
Une scène étonnante, confirmée à demi-mot par la direction de l'hôpital. Contactée par Nice-Matin, elle confirme, un événement survenu de 21h à 23h30 samedi soir qui a nécessité l’intervention des démineurs, l’évacuation des urgences adultes et pédiatriques ainsi que la réorientation du flux d’urgence.
Le patient opéré
Arrivés sur place, les démineurs ont confirmé que l'engin n'était pas explosif. Ils nous ont rassurés en nous disant que c’était un obus de collection de la Première Guerre mondiale, offert aux Poilus, précise un personnel hospitalier.
Le patient a ensuite été opéré par un chirurgien, pour récupérer l’objet par l’abdomen. L'octogénaire se porte bien et l'obus a été remis aux démineurs. Lundi matin, la direction a remercié le personnel par mail.
Adolphe ANGOUA
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