Yannick Gohourou, le promoteur du CITT (Comité Inter-urbain du Tchin-Tchin), l’homme à qui revient désormais la paternité du concept Tchintchin, a répondu aux commentaires du zouglouman Yodé, qui ne lui ont pas plu lors d’une émission de Showbuzz.

En réagissant à l’affaire Tchin-tchin, Yodé a laissé entendre qu’il y avait un certain opportunisme de la part de Yannick Gohourou, affirmant que celui-ci serait “sorti de nulle part pour dire que c’est lui le propriétaire”. Ces propos ont particulièrement choqué Yannick Gohourou, qui a expliqué le parcours de son concept et la première édition qui a bien été médiatisée :

“Nous sommes ici dans un sujet très sensible ; nous parlons d e l’œuvre de l’esprit, et mon frère, dans sa communication, a voulu faire savoir que c’est lorsqu’il a fini d’organiser sa compétition que nous sommes sortis pour réclamer la paternité. Là, le grand frère Siro (en réalité, c’est Yodé qui s’exprimait) ne peut pas venir sur un plateau dire que nous sortons de nulle part. Il y a un problème.”

Pour éclairer ceux qui ne seraient pas au courant, Yannick Gohourou a détaillé l’histoire : “Notre histoire avec le jeune frère Jonathan Morisson est une histoire de revendication de la paternité d’un projet. Ce que vous ne savez pas, c’est qu’en février 2022, lorsque nous avons appris que notre projet avait été détourné par le biais d’un de nos proches qui est parti collaborer avec monsieur Jonathan Morisson, nous avons interpellé monsieur Morisson à plusieurs reprises, mais il n’a pas voulu entendre raison.”

Yannick Gohourou estime que, venant fraîchement des États-Unis et ne connaissant pas l’origine du projet qui lui a été présenté, Yodé aurait dû approcher le véritable propriétaire, et en tant que jeune, une résolution heureuse aurait pu être trouvée.

Pour appuyer son argumentaire, Yannick Gohourou a révélé s’être rendu au Cameroun (au siège de l’OIPI) pour expliquer son projet devant un parterre de personnalités de l’institution. Il ne pouvait donc s’exprimer officiellement tant que l’affaire était encore à l’OIPI.

Diaman Emmanuel

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