Wilfried Kanon assure pleinement son rôle de défenseur central depuis le début de la CAN 2019. Mais le joueur ivoirien a très souvent mis en difficulté sur le plan de la vitesse, comme lors du match contre le Mali, mais aussi face au Maroc, où il n’a pas su sprinter au rythme de ses adversaires.

ackground-origin: initial; background-clip: initial; font-family: Arial, sans-serif; text-align: justify;>On aurait dit qu’il montre d’importants signes de fatigue sur le terrain. Et cela est inquiétant.

Souvenez-vous, en 2015, après la Coupe d’Afrique remportée, cette année-là, par les Éléphants, le joueur évoluant alors à Ado La Haye (Pays-Bas), a été enrôlé par Lille (France) qui venait de recruter un certain… Hervé Renard, celui-là même qui a offert à la Côte d’Ivoire, son second titre continental. Mais à la dernière minute, le transfert du défenseur vers la capitale des ‘‘Hauts-de-France’’ a capoté. La raison ? Sa visite médicale s’est avérée non concluante.

Il lui a été décelé un « problème de cœur », selon les rapports médicaux du club. Les dirigeants lillois, qui cherchaient un défenseur dans l’immédiat, n’ont alors eu d’autre choix que de renoncer à sa signature. Kanon est ainsi resté à La Haye, club dont il porte encore les couleurs.

Aujourd’hui, âgé de 26 ans, Kanon devrait être soumis à des examens supplémentaires, afin de vérifier que son état de santé est régulier. Les morts des footballeurs sur le terrain, dus en partie à des problèmes cardiaques, sont légion, et personne n’est à l’abri. Nous touchons du bois. Et même du fer. Mais mieux vaut prévenir que guérir. Que Kanon se fasse examiner.

                                                                                                              Joe Midelli