La Brigade de recherche et d’intervention (BRI Aboisso) a mis fin, le samedi 11 octobre 2025, à Assouba, aux activités criminel du nommé T.M., un tueur en série.
La psychose qui régnait depuis plusieurs mois dans la région du Sud-Comoé a pris fin grâce au professionnalisme des éléments de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) d’Aboisso. Ces agents ont mis la main sur T.M., un individu présenté comme un dangereux tueur en série, le samedi 11 octobre 2025, dans le village d’Assouba, à quelques kilomètres d’
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La terreur
Selon les informations rapportées par Police Secours, la population vivait depuis un certain temps dans la terreur, confrontée à des crimes sordides perpétrés par un inconnu. Des corps sans vie étaient régulièrement découverts à divers endroits de la région sans que les autorités ne parviennent à identifier l’auteur de ces actes.
Tout commence en mars 2025, lorsque le corps sans vie de Traoré Adama est retrouvé à Ayenouan. Un mois plus tard, en avril, une vieille dame est froidement assassinée près du cimetière d’Aboisso. Ces drames en série ont semé la consternation, mais aussi la peur, tant le profil du meurtrier restait insaisissable. Après quelques mois de silence, le tueur du Sud-Comoé, comme l’appelaient les habitants, refait surface en octobre.
Ces deux drames de trop vont déclencher une vaste opération policière
Le vendredi 3 octobre 2025, la disparition tragique de la petite Anoh Affiba Auriane, âgée de seulement dix ans, plonge Assouba dans la désolation. Quatre jours plus tard, le mardi 7 octobre, le corps sans vie d’un autre habitant, Kombaté Gilbert, est retrouvé sur une piste reliant le Centre hospitalier régional d’Aboisso à la piscine d’État. Ces deux drames de trop vont déclencher une vaste opération policière.
Les enquêteurs de la BRI d’Aboisso, déterminés à mettre fin à cette série macabre, ont multiplié les investigations, recoupé les indices et interrogé les témoins. Leur persévérance a fini par porter ses fruits. Leurs recherches les conduisent à Assouba, où ils découvrent, dans une ruelle discrète, le suspect T.M., un homme calme, presque effacé, que rien ne désignait a priori comme un criminel.
Il passe aux aveux
Interpellé puis confronté aux faits, T.M. ne cherche pas à nier. Il passe aux aveux dans un calme glaçant, retraçant ses crimes comme on récite une routine. Selon Police Secours, il a reconnu avoir tué plusieurs personnes dans différentes localités : un jeune homme à Diarra Dougou, un éleveur peulh à qui il a volé le troupeau, une femme à Maféré tuée dans son champ… À chaque nom cité, des familles endeuillées revivaient leur douleur, les visages se figeaient dans l’effroi, les rues d’Aboisso résonnaient de colère et de chagrin.
Le plus troublant dans cette affaire demeure l’absence de mobile. L’homme ne semblait guidé ni par la vengeance, ni par l’argent. Il tuait sans raison apparente, sans remords, comme si la vie humaine n’avait aucune valeur. « Ce jour-là, les habitants d’Assouba ont compris que le danger ne portait pas toujours des armes ni des masques. Parfois, il salue poliment, il aide à porter un sac, il passe inaperçu », commente Police Secours. Lire la suite sur https://www.linfodrome.com/faits-divers/114841-aboisso-un-tueur-en-serie-debusque-a-assouba-par-la-brigade-de-recherche-et-d-intervention