Un jeune comptable passionné par l'élevage, dénommé AJL, pensait avoir trouvé en ASA un partenaire idéal pour lancer un projet de volaille. Rencontrés sur Facebook, ils s'étaient liés d'amitié et avaient décidé de s'associer pour concrétiser ce rêve commun.
AJL, motivé, accepte de financer le projet à hauteur de 850 000 FCFA. Mais quelques mois plus tard, les choses prennent une tournure inattendue lorsque ASA disparaît sans laisser de trace, importante avec elle l'investissement.
Face à l'absence de réponses et aux explications de plus en plus floues de ASA, le jeune comptable, se se ntant dupé, décide de déposer une plainte à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC). Les enquêtes, menées en collaboration avec le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), permettent rapidement de localiser ASA, qui est alors conduite devant la justice pour répondre aux accusations d'escroquerie.
La promesse d'un projet de ferme avicole
ASA, intéressée par le projet de ferme avicole d'AJL, lui propose un devis complet, qui est rapidement accepté et financé. ASA lui assure que l'activité se déroule comme prévu et lui annonce plus tard que tous les poulets ont été vendus à une société spécialisée, avec un paiement à venir sous un mois. AJL, confiant, accepte d'attendre. Cependant, dépassé ce délai, ASA lui indique que la société n'a pas encore réglé les comptes, sans fournir de détails ni de preuves.
ASA a finalement été déférée devant le Parquet pour répondre des faits d'escroquerie par Internet, un dossier qui illustre les pièges des collaborations virtuelles.
Après cette série de promesses non tenues, ASA finit par couper toute communication avec AJL, qui tente en vain de la recontacter. Soupçonnant une arnaque, il se tourne alors vers la PLCC pour dénoncer les faits, espérant que la justice pourra retrouver et sanctionner celle qu'il accuse de l'avoir escroqué.
Les aveux et la conduite au parquet
Lors de son arrestation, ASA admet les faits, affirmant qu'elle avait confié la gestion de la ferme à un tiers et que celui-ci ne lui avait toujours pas remis l'argent. Elle déclare également avoir demandé du temps à AJL pour rembourser les fonds investis, mais qu'elle avait arrêté toute communication, excédée par les messages d'accusation de son partenaire. Lire la suite sur https://www.linfodrome.com/faits-divers/103023-escroquerie-a-la-ferme-de-volailles-a-abidjan-une-rencontre-facebook-se-termine-devant-le-parquet