Un crime a été perpétré dans un garage à Cocody II Plateaux, à l’arrière des locaux du camp de gendarmerie d’Agban. Et la victime est un jeune mécanicien de 21 ans, répondant au nom de Nathanaël Doh.
De fait, informent nos sources, dans la matinée du Dimanche 19 Janvier 2020, la police est saisie de la découverte du corps sans vie de ce jeune mécanicien. Sans perdre de temps, des agents de police s’y déportent, pour procéder au constat d’usage.
Sur les lieux, ils découvrent le corps sans vie en question, gisant à même le sol, dans l’un des garages de réparation de véhicules qui pullulent dans le coin. Ledit corps présente des blessures, probablement faites à l’aide d’objets contondants.
Pour en savoir un peu plus sur les circonstances de cette mise à mort, les éléments de la police proc èdent à une enquête de voisinage. Et là, ils apprennent que Nathanaël, très tôt ce Dimanche matin, est violemment pris à partie par une cohorte de collègues mécaniciens.
Ces derniers soutiennent l’avoir surpris ans leur garage, en train de commettre un vol d’accessoires de véhicules. Et nonobstant la proximité de leurs garages, qui fait qu’ils se connaissent relativement, et le fait qu’ils soient du même corps, ces garagistes, déchainés, n’attendaient point accorder de sursis à leur collègue. Avec des clés de roue et autres crics, ils s’acharnent sur lui pour le battre copieusement ; le tuant sur le champ, au lieu de le mettre à la disposition de la police. Ces gars qui piétinent ainsi la loi, préfèrent donc régler leur « affaire » sur place.
Suite à ces explications, les enquêteurs de la police, dans la logique des choses, doivent interpeller les mises en cause.
Malheureusement, ils ne pourront pas donner suite à cette démarche. Des informations faisant état de ce que les tueurs en question ont préféré décamper avec leurs habits noircis par les huiles de moteur, au lieu d’assumer.
En tout état de cause, ils sont activement recherchés, afin d’être auditionnés, pour la manifestation de la vérité.
En attendant, après leur constat d’usage, les éléments des forces de l’ordre font appel aux services des pompes funèbres dont des agents se rendent sur les lieux pour enlever le corps sans vie et le transférer à la morgue.
KIKIE Ahou Nazaire