Un homicide a été commis, le samedi 22 octobre 2022, à Pêkaha, une localité située non loin de la ville de Niakara. Un paysan de 50 ans a battu à mort son fils de 15 ans à la suite de vols à répétition.

Le quinquagénaire ne supportait plus les vols à répétition de son fils

Selon l’AIP qui rapporte les faits, l e quinquagénaire qui ne supporte plus que son fils souille sa réputation à travers les vols à répétition a décidé de lui donner une correction à la dimension de son comportement indécent.

Selon le témoignage d’un habitant de la localité rapporté le confrère, le père en colère bat son fils et le soumet à des sévices corporels. Malheureusement, cette correction inédite tourne au drame avec le décès du jeune garçon.

Comme une trainée de poudre, la nouvelle se répand dans la localité en quelques instants. Plus tard, la gendarmerie de Niakaramandougou est saisie. Elle se rend sur les lieux et procède à l’interpellation du paysan.

Selon le confrère, une enquête a été ouverte. Et le père sur qui pèsent de lourds soupçons d’homicide volontaire serait placé sous mandat de dépôt par l’autorité judiciaire de Katiola en attendant son procès.

La colère est une mauvaise conseillère

On le dit souvent, la colère est une mauvaise conseillère. Elle a plusieurs fois poussé certains parents à commettre l’irréparable. Comme ce fut le cas du planteur Issa Oi Issa, à Agoua, village situé dans la sous-préfecture d’Andé, dans le département de Bongouanou (Centre-Est, Région du Moronou). Il a involontairement tué, le samedi 10 mai son jeune garçon de sept ans, élève au cours préparatoire première année (Cp1) qui lui demandait 100 F Cfa pour s’acheter à manger.

Face au refus de son père de lui remettre 100 F cfa pour s’acheter à manger, le petit garçon, en pleurs, son géniteur dans le village. Et ce, malgré les nombreuses mises en garde de celui-ci, lui enjoignant l’ordre de ne pas le suivre.

Au niveau de la voie principale qui traverse le village, le père, exaspéré, saisit son fils et le projette sur le bitume. L’enfant tombe en se cognant violemment la tête sur le bitume. Il commence à saigner des oreilles, du nez et de la bouche et rend l’âme quelques instants après. Appréhendé, Issa Oi Issa a été mis à la disposition de la Brigade de gendarmerie de Bongouanou.

Adolphe ANGOUA