Des indésirables de la société se sont invités dans les locaux d’une entreprise, pour y faire ce pour quoi ils ont reçu une formation singulière dans le domaine abject de leur choix. Ça se passe à la Riviera-Bonoumin, dans la commune de Cocody.

Là, nous sommes dans la nuit du Samedi 14 au Dimanche 15 Mars 2020. Et, nos sources informent que quand sonne exactement 1h du matin, des malabars, au nombre de quatre et tous en confiance par le fait des fusils à canon scié en leur possession, pénètrent par effraction dans les société spécialisée dans les systèmes de transmission.

A leur vue, le vigile surpris, tente de décamper pour se planquer dans un coin. Mais il est vite mis au pas par une sommation lui signifiant clairement, qu’il pourrait à l’instant se retrouver deux mètres sous terre, s’il continuait de jouer les « Usain Bolt ».

La menace est bien trop claire, pour que l’agent de sécurité, qui tient encore à sa famille, commette la bêtise de prospérer dans sa volonté. Il s’arrête donc net. Les quidams le rejoignent et l’étalent de tout son long au sol, en le fauchant. Le malheureux est ensuite ligoté.

Cela fait, les bandits disposent l’un d’eux auprès du vigile, en vue d’avoir l’œil sur lui. Les autres progressent et accèdent à l’intérieur même du bâtiment. En ces lieux, ils défoncent les portes de tous les bureaux, qu’ils saccagent non sans les avoir fouillés avant.

Leur prospection malveillante les oriente vers le bureau du Directeur Administratif et Financier (DAF). Ici, ils découvrent un coffre-fort dont ils vident le contenu sans y épargner un seul kopeck. Et, après avoir main basse sur d’autres biens, ils admettent à présent, de foutre le camp.

Mais avant de prendre la fuite, ces malfaiteurs, loin d’être suffisamment niais pour commettre toute erreur pouvant permettre de les tracer, vont encore jouer les vandales.

Ainsi, ils sectionnent tous les câbles des caméras de surveillance de l’entreprise et quittent enfin les lieux. Comme du butin, ils ont des millions de FCFA. Mais, également, un important matériel informatique et de télécommunication.

Le matin, les responsables de la structure, informés de l’assaut criminel, alertent la police qui vient procéder à un constat d’usage, avant d’ouvrir une enquête.

                                                                                   KIKIE Ahou Nazaire