Yopougon / Drame dans un couple : une femme refuse de coucher avec son mari et le tue
Postée le 23-01-2020 / 191 Vues

On croirait à un scénario monté pour un film. Que non ! Jusque-là, l’on était habitué à ces drames consécutifs liés aux galipettes sexuelles dans les hôtels ou quelque part.

Mais là, cette fois, l’homme dont il s’agit ici, n’a même pas eu le temps de « s’enjailler », qu’il a été expédié ad patres. Cette histoire bien triste, qui s’articule une fois encore autour du sexe, ce « petit dieu » qui rend fou n’importe qui, se déroule le Mardi 14 janvier 2020, au quartier « Maroc » dans la commune bouillonnante de Yopougon.

Ce jour-là, en effet, informent nos sources, G. Bégro Oscar, jeune homme de 31 ans, invite sa femme A.L, une commerçante de 10 ans son aînée, à aller faire le « show » dans un maquis. En ces lieux, le couple dont la large différence d'âge semble bien au contraire « pimenter » l'amour, fait coule r l'alcool.

En fait, si le jeune Bégro Oscar se laisse ainsi aller dans cette partie de beuverie, il a bien son idée. Il se raconte, en effet, qu'une importante quantité d’alcool ingurgitée, décuple l’appétit sexuel chez les hommes, au point d'expédier au moins cinq « tournées » dans les entrailles de sa partenaire. L'alcool, une façon donc pour lui, de bétonner ses reins en vue du « show sexuel qu'il envisage à l'instant.

Celui-ci arrive peu après. Le couple éméché regagne alors sa demeure, au quartier « Maroc ». L'heure pour Bégro Oscar, de « descendre le caleçon ».

Mais alors que tout euphorique et vraisemblablement excité, il dépose sur la table sa demande de filer au 7e ciel, il reçoit à son grand étonnement, une fin de non-recevoir. Sa concubine lui explique que contrairement à l'effet d’excitation sexuelle qui lui procure l'alcool, elle, à contrario, est plutôt épuisée et la libido refroidie. Ce qu'elle veut donc, c'est pioncer et rien d'autre.

Mais son jeune mari, comme un chaud lapin, ne l'entend pas de cette oreille. Il tente d'ailleurs d’ôter ses vêtements à sa conjointe. Et toujours à son grand désarroi, cette dernière oppose une résistance. Les deux positions étant tranchées, il s'en suit alors, comme il fallait s'y attendre, une violente dispute.

Une dispute, d'où surviendra hélas, le drame. Et c’est dame A.L, elle-même, qui éclaire : « alors que tous étions en état d'ébriété avancé, mon mari tenait forcément à avoir des rapports sexuels avec moi. J'ai refusé et on s'est mis à se disputer, à lutter. Et voulant me défendre, je prends une bouteille à portée de main et lui administre un violent coup... », Confesse-t-elle.

Mais, ce que la commerçante « pintée » croyait être anodin, provoque plutôt des conséquences terribles, voire incalculable. C’est que son concubin est grièvement blessé au bas du coude droit. Il perd du sang abondamment. Prenant à présent la pleine mesure des effets indésirables de son acte, la bonne dame se met à hurler de détresse. Ses appels à l’aide parviennent aux oreilles du voisinage qui accourt. Et c’est dans un état d’inconscience que celui-ci découvre Bégro O.

Le malheureux est évacué dans un état inquiétant, à la clinique médicale « Saint Michel-Archange », située non loin du pont « Kimi ».

Hélas, en ces lieux, malgré la détermination des praticiens à le sauver, Bégro O. dont le pronostic vital est largement engagé du fait de la forte hémorragie, rend l’âme.

Alertés, des agents de la police se rendent sur les lieux et procèdent au constat d’usage. Et dame A.L., la femme régicide, meurtrière présumée de son mari, est arrêtée pour les besoins de l’enquête.

Le corps sans vie de Bégro O., lui, est enlevé par les services des pompes funèbres et conservé à la morgue.

Ainsi se termine de façon dramatique, une affaire de plaisir charnel recherché.

                                                                                                             KIKIE Ahou Nazaire

Source : SOIR INFO
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