
Deux chantiers simultanés, le boulevard Valéry Giscard-d'Estaing est en état de siège. Une longueur de journées des cortèges d'officiels ralliant l'aéroport, le Radisson Blu, le Parc des expositions, Bassam ou regagnant le centre-ville. Conséquence : une routine quotidienne dans les embouteillages et des fichiers d'attente interminable à Koumassi et à Marcory. Comment stratégiquement aérer la circulation ?
Pas d'omelettes sans casser des œufs et à pouvoir absolu, responsabilité absolue ! Pendant que l'échangeur du grand carrefour de Koumassi atteint 60% du taux d'exécution de son chantier, le méga ouvrage d'Akwaba entreprend ses travaux de finition et d'embellissement. Deux chantiers sur un boulevard vital pour le trafic dans Abidjan-Sud. Aux heures de pointes tout comme au
x heures ordinaires, un embouteillage continue d'obstruer la voix pendant plusieurs heures conduisant les usagers à opter pour un autre plan : dévier à Marcory Zone 4 ou 3 ou faire chemin à l'intérieur de Koumassi.
Un Boulevard en état de siège
A Koumassi tout comme à Marcory, plusieurs voies sont à sens interdits où des policiers et gendarmes veillent à contrôler la régularité des pièces malgré l'embouteillage et la canicule. Une solution d'utilisation serait de lever temporairement la panoplie de circulation à sens interdit ou à défaut les régler au cours d'une certaine période de la journée.
Le Trafic qui devient de plus en plus dense à cause de la forte demande des usagers contrat les gouvernants et les autorités sécuritaires à prendre des mesures palliatives d'ici la fin de ces chantiers. Le boulevard Valéry Giscard-d'Estaing (VGE), l'artère vitale dépendant de l'aéroport, le Radisson Blu, le Parc des Expositions et Bassam, est coupé en deux par des chantiers simultanés.
D'un côté, l'échangeur du Grand Carrefour de Koumassi (60 % achevé). De l'autre, le méga-projet Akwaba, un survol en forme de « toboggan » de 387 mètres, dont l'inauguration partielle a été réalisée en mars 2025. Aux heures de pointe, « c'est une cohue sans fin. On met deux heures pour parcourir 5 km ! », témoigne Fatou, conductrice de taxi.
Sens interdits et contrôles policiers : La double peine des usagers
Pour contourner les bouchons, les usagers se ruent vers les quartiers de Marcory (zones 3 et 4) et les ruelles de Koumassi. De nombreuses voies y sont en sens interdit, strictement surveillées par la police et la gendarmerie. Les autorités justifient ces mesures par la sécurité, mais les automobilistes réclament des assouplissements temporaires. Lire la suite sur https://www.linfodrome.com/societe/108572-embouteillages-a-marcory-et-a-koumassi-comment-soigner-ce-mal-necessaire-chronique