Lutte contre la traite de l'homme : une dame arrêtée pour exploitation d'enfants
Postée le 28-04-2023 / 248 Vues

Selon une note transmise sur la page officielle du Gouvernement de Côte d’Ivoire ce vendredi 28 avril 2023, Kéita Fathia El Hossemy, une dame de 60 ans, d'origine libérienne-égyptienne, a été interpellée devant un parquet dans la commune de Marcory.

En Côte d’Ivoire, mettre fin au phénomène de la traite des êtres humains est l’une des priorités du Gouvernement qui a encore mis la main sur l'un des nombreux criminels. 

Exploitation d’enfants

Interpellée devant un parquet dans la commune de Marcory, Kéita Fathia est impliquée dans des affaires d’exploitation d ’enfants.

À l'origine de son arrestation se trouve être une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, montrant des enfants qui s'adonnent à des travaux dangereux qui lui génère de l’argent. Informée du dossier, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré a contacté la sous-direction de la police criminelle en charge de la lutte contre le Travail des Enfants pour l'interpellation de cette dernière.

« Lors des repas qu'elle distribue aux enfants, elle profite pour faire des prises de vues avec ceux-ci, en vue de soutirer des fonds aux organismes »

À en croire une note transmise par le ministre, l’inculpée affiche des vidéos sur les réseaux sociaux où : « Lors des repas qu'elle distribue aux enfants, elle profite pour faire des prises de vues avec ceux-ci, en vue de soutirer des fonds aux organismes. »

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Programme d’urgence

De cette situation préoccupante, Nassénéba Touré a appelé les populations à s’inscrire dans la lutte contre l’exploitation des enfants en appelant gratuitement le 116 et le 1308, numéros d’urgence faisant office de dénonciation du phénomène.

Pour ce qui est de la responsabilité de sa structure, elle a assuré qu’un vaste programme d'urgence de retrait des enfants en situation de rue sera effectif dans le Grand Abidjan, afin de libérer les mineurs utilisés à des fins de vente de drogue ou de mendicité.

Il faut spécifier qu’en Côte d’Ivoire, les auteurs de ces pratiques peuvent encourir une peine de prison allant de 10 à 20 ans de prison, avec une amende allant de 5 à 20 millions de FCFA.

Touali Dolores

Mots clés: #Interpellé #Marcory #Nassénéba Touré
Source : LINFODROME
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