Un vaste complot contre la sûreté de l'État burkinabè se tramait depuis la Côte d'Ivoire et le Ghana
Lors d’une allocution télévisée ce lundi 23 septembre 2023, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a révélé une série de tentatives visant à déstabiliser le Burkina Faso. Selon les informations communiquées, un réseau composé de civils et militaires burkinabè, opérant depuis la Côte d’Ivoire avec le soutien de puissances étrangères, serait à l’origine de plusieurs plans visant à saper les institutions du pays.
« Ce groupe, surveillé de près depuis plusieurs mois par les services de renseignement burkinabè en collaboration avec ceux de l’Alliance des États du Sahel (AES), avait pour objectif de plonger le pays dans le chaos », a déclaré le ministre Sana.
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Ainsi, le 24 août dernier, l’attaque à Barsalogho aurait dû marquer le début d’une série d’opérations terroristes coordonnées. « Ces actions visaient à s’emparer de points stratégiques à Ouagadougou, dont le palais présidentiel ». Selon le ministre, le réseau avait également planifié l’infiltration de groupes armés à partir de la région du Centre-Est et d’autres points d’entrée frontaliers, avec une supervision directe depuis la Côte d’Ivoire.
Aziz Diallo, ancien maire de Dori, a été désigné comme l’un des principaux instigateurs de ce complot. Il est réputé pour ses liens avec des groupes terroristes actifs dans la région du Sahel. D’autres complices, notamment Ousmane Moumouni Diallo et Abdoulaye Barry, ont été identifiés comme des intermédiaires entre les terroristes et des puissances étrangères.
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Source :
Sidwaya.info