Une femme d’affaires nigériane appelée Chinelo a exprimé son indignation après s’être vue refuser l’entrée aux États-Unis malgré un visa valide. Dans une vidéo qu’elle a réalisée à bord du vol de retour vers le Nigeria, la jeune femme a mentionné qu’elle se rendait à une foire commerciale au Texas.

Elle a révélé qu’elle détenait un visa B1-B2, qui lui permettait d’explorer les opportunités touristiques et commerciales. Elle a affirmé qu’après son arrivée, on lui a demandé de s’écarter, qu’on l’a interrogée et qu’elle a été retenue pendant une journée entière.

Chinelo, une entrepreneuse dans le secteur de la coiffure, a expliqué qu’elle avait été retenue à l’aéroport pendant plusieurs heures.

Elle a déclaré que les autorités de l’immigration ont vérifié ses publications sur Instagram et même ses messages avec ses clients.

Cependant, on ne sait pas si elle a été renvoyée en raison de ses publications sur les réseaux sociaux, mais elle a déclaré qu’elles avaient été vérifiées par les autorités de l’immigration.

Chinelo a déclaré qu’elle était entrée dans le pays avec un visa d’affaires/touristique en règle, ce qui a amené de nombreuses personnes à se demander pourquoi elle avait été traitée de cette façon.

 » À mon arrivée, j’ai été retenue pendant 24 heures et interrogée. J’ai dit que j’allais exposer, mais je n’en savais rien, car les États-Unis ont accès à vos données et à votre page Instagram. Apparemment, mon Instagram dit le contraire. Ils ont même vérifié tous mes messages avec mes clients.

C’est sans doute l’un des messages les plus difficiles que j’aie jamais publiés. Mais je me suis dit que je raconterais toujours mon histoire, aussi horrible soit-elle. Je sais que les réseaux sociaux ne montrent pas vraiment le côté obscur, mais en voici un. Je ne sais même pas ce que je ressens en ce moment. J’ai vécu différentes émotions : colère, anxiété, rejet, regrets, tout ce que j’ai à dire.

J’aimerais pouvoir effacer l’image d’un criminel, littéralement, détenu pendant plus de 24 heures, avec mes téléphones et mon passeport confisqués et reconduit à l’avion comme un fugitif, sans parler de tous ces milliers de dollars qui ont été gaspillés, mais ça ne me brisera pas. »