Une scène peu ordinaire s’est produite ce dimanche 07 Avril lors d’un concert reggae annoncé. La communauté rasta, les artistes et adeptes de musique reggae en Côte d’Ivoire sont donc actuellement très révoltés.
ans-serif; text-align: justify;>Selon l’artiste Spirow qui donne l’information, des gendarmes auraient débarqué hier dimanche 07 avril au concert du fils de Bailly Spinto, Shattadem, à l’espace » Paradis Continu » du village Rasta avec des chiens.
Sur les lieux, ils auraient embarqué les personnes trouvées sur le site. L’artiste reggae Spirow qui a été sollicité comme parrain artistique par l’artiste qui devait donner le concert en question, vous relate les fait et crie son raz-le-bol.
« Hier dimanche, j’ai été invité au village Rasta par le fils du Rossignol Bailly Spinto (Shattadem) faiseur de reggae, pour être le parrain artistique à son concert à l’espace » Paradis Continu » du village Rasta. Au moment où je m’apprêtais à m’y rendre, il me signale que les nouvelles ne sont pas bonnes.
Renseignements pris, il en ressort que des Gendarmes avec des Chiens ont fait irruption sur le site, ont cassé les portes des maisons de certains frères de la Communauté Rasta, ont embarqué ceux qu’ils ont trouvés sur le site du concert et ont commencé à les tabasser.
Les RASTAS qui leur demandaient ce qu’ils leur reprochaient on été, eux aussi, embarqués et transférés à Treichville. Après une fouille corporelle infructueuse, certains éléments de la Gendarmerie décident de passer à une autre méthode pas du tout catholique : couper leurs dreads aux rastas qu’ils prennent.
C’est le cas de Zongo, ce danseur inoffensif, passionné, qui a été, en outre, molesté par des gendarmes déchaînés, en compagnie de bien de ses pairs. Si vous passez à Cocody vous reconnaîtrez surement Tony, jeune vendeur de colliers à côté du marché aux fleurs :
il a été aussi passé à tabac, étant sur le site du concert avec ses articles. Ceci est une violation aux droits humains et un abus de pouvoir. Jespère pouvoir compter sur la collaboration des administrateurs de Police secours pour tirer cette affaire au clair. Nous exigeons que les responsables soient sanctionnés et qu’il y ait réparation.
Je rappelle que les rastas sont des personnes pacifiques, apolitiques et responsables. La musique reggae a été reconnue patrimoine culturel de l’UNESCO, et donc, mérite un minimum de respect pour ces acteurs. Merci », explique Spirow.
Suite à ces faits d’hier, des voix s’élèvent ça et là pour dénoncer ces agissements contre la Communauté reggae en Côte d’Ivoire.
Par A.K