
La cour d’assises de Paris a entendu, ce mardi 13 mai, la star de télé-réalité américaine à propos du braquage dont elle fut victime il y a 9 ans, dans son hôtel particulier, à Paris.
«Hi, I’m Kim Kardashian. » Chignon relevé sur le haut du crâne, tailleur et jupe noire signés John Galliano tombant sur des talons aiguilles d’une dizaine de centimètres, Kim Kardashian détonne dans la cour d’appel de Paris. Visiblement pas impressionnée par les dorures du palais de justice de l’île de la Cité, la star de télé-réalité américaine lâche un clin d’œil à ses jeunes fans assis dans le fond de la salle.
L’Américaine de 44 ans n’est pa
s venue pour signer des autographes. Elle témoignait, ce mardi, devant la cour d’assises de Paris lors du procès pour le braquage qu’elle a subi le 3 octobre 2016 à Paris. À l’époque, il s’agit du plus important vol commis sur un particulier depuis vingt ans en France. « Je suis venu pour la voir et la soutenir parce que je pense que ça l’a marquée et qu’elle veut montrer qu’elle n’a pas peur », témoigne Vincent, un fan de 23 ans.Depuis le 28 avril, dix personnes – neuf hommes et une femme – comparaissent pour vol à main armée en bande organisée, séquestration ou encore recel. Elles sont accusées de lui avoir dérobé, sous la menace d’une arme, pour près de 9 millions de dollars de bijoux – dont sa bague de fiançailles, sertie d’un diamant de 19 carats et comptant pour la moitié du butin.
La sécurité personnelle de Kim Kardashian renforcée
À procès exceptionnel, dispositif hors norme. Dès 6 heures ce matin, plusieurs centaines de journalistes français, américains ou encore espagnols se sont pressés dans les couloirs du tribunal pour tenter d’apercevoir la star aux 357 millions d’abonnés sur Instagram. L’Américaine est finalement arrivée par l’arrière du palais de justice, en tout début d’après-midi, entourée de ses quatre gardes du corps, son attachée de presse, ses avocats et sa mère, Kris Jenner. Depuis les événements de la rue Tronchet, Kim Kardashian a considérablement renforcé sa sécurité personnelle. « Je dirais que ce moment a changé sa vie pour toujours. En termes de sécurité, elle ne va plus seule dans les endroits où elle [voyage], elle a perdu sa liberté », expliquait aux juges, quelques heures plus tôt, sa styliste, Simone Harouche, qui a vécu le braquage barricadée dans une salle de bains et a depuis arrêté de travailler avec des célébrités.
En revanche, Kim Kardashian, dont la fortune est estimée par Forbes à 1,7 milliard de dollars, n’a rien perdu de son goût pour le luxe, en témoignent son collier scintillant et sa grosse bague. Contraste saisissant, Aomar Aït Khedache, l’un des principaux accusés du procès, est entré quelques minutes après Kim Kardashian dans la salle d’audience. Appuyé sur sa canne, le vieillard n’a pas eu un regard pour la partie civile.
L’incompréhension, puis la panique
Le président de la cour d’assises appelle la star à la barre. « Je voudrais avant tout remercier la justice française de m’avoir permis de me présenter devant vous afin de vous faire entendre la vérité, selon moi », commence l’Américaine. « Voulez-vous que je raconte tout de A à Z ? » s’enquiert-elle. « S’il vous plaît », lui répond le juge. L’icône de la télé-réalité revient donc longuement sur cette nuit du 3 octobre lors de laquelle elle a vu deux hommes débarquer dans sa chambre alors qu’elle dormait et que ses proches étaient sortis en discothèque, à l’occasion de la Fashion Week parisienne. « À l’époque, il y avait beaucoup d’attentats terroristes dans le monde. Ce soir-là, je n’ai pas tout de suite compris que c’était pour mes bijoux que ces hommes étaient là. » Lire la suite sur https://panoramapapers.com/france-jetais-certaine-de-mourir-le-temoignage-de-kim-kardashian-au-proces-des-papys-braqueurs/
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