Le chanteur franco-congolais s’était retrouvé en 2012 face à la justice contre son ancien label, Wati B. Il formait alors le duo The Shin Sekaï avec Abou Tall, avant leur séparation quatre ans plus tard. Outre la volonté d’être indépendant, l’une des raisons évoquées par Dadju en quittant Wati B est qu’il y avait trop de stars, trop de grosses têtes. «Quand tu restes, c’est comme quand tu es au Real Madrid et qu’il y a Cristiano Ronaldo», avait-il dit.

Toutefois, le Wati B l’a accusé d’avoir failli à ses obligations contractuelles et à son devoir de loyauté. Le label a donc déposé une plainte contre lui et cela a débouché sur un procès. Au départ, la maison de disque réclamait au chanteur 1,1 million d’euros (plus de 720 millions FCFA) de dommages et intérêts. Mais f inalement, il n’a été condamné qu’à payer 10 000 euros (6 550 000 FCFA) de préjudice. L’acolyte de Tayc s’en sort plutôt bien.

En février dernier, les deux chanteurs ont sorti un album commun baptisé Héritage. Ils ont ensuite enchaîné une série de concerts pour promouvoir l’œuvre. Même si Dadju a fait savoir depuis son intention de mettre sa carrière solo entre parenthèses, les deux amis ont prévu de sortir un deuxième album en commun.

François Yéo

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