Il ne devait en rester qu’un… Au terme d’un match de haute volĂ©e, c’est finalement la CĂ´te d’Ivoire qui a obtenu le droit de reprĂ©senter l’Afrique francophone en finale de la CAN-2015. Les ÉlĂ©phants, qui se sont imposĂ©s face Ă la RD Congo (3-1), ont dĂ©crochĂ© une qualification logique, au terme d’une prestation maĂ®trisĂ©e durant 90 minutes.Â
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Ou plutôt 85 minutes, plus exactement, puisque cette rencontre, comme souvent depuis le début de la CAN, a débuté par un round d’observation entre les deux équipes. Puis les 22 acteurs ont réussi à prendre la mesure de l’enjeu et la RD Congo, mieux rentrée dans le match que la Côte d’Ivoire, s’est procuré la première situation dangereuse.
Sur un très bon centre venu de la droite, Bokila a hérité du cuir dans la surface puis a décoché une belle frappe en direction de Gbohouo, qui est parvenu à repousser le cuir. Derrière, Mbokila a également eu sa chance, mais sa frappe a filé au-dessus des buts du portier ivoirien (7e).
La Côte d’Ivoire a accéléré…
Au quart d’heure de jeu, après avoir laissé l’initiative aux Léopards, les Éléphants ont finalement retrouvé des couleurs. Un réveil qui n’a pas tardé à être concrétisé. Sur un superbe travail de conservation de Bony dans la surface, Yaya Touré a été servi à l’entrée de la surface de réparation et a décoché une énorme frappe sous la barre, laissant Kidiaba sonné sur sa ligne de but (1-0, 20e).
Mais les hommes de Florent Ibenge n’ont pas traîné à réagir. Sur un centre frappé de la droite, l’Ivoirien Bailly, auteur d’un contrôle du bras particulièrement maladroit, a logiquement écopé d’un pénalty. Une erreur que Mbokani, chargé d’exécuter la sentence, a sanctionnée d’un plat du pied imparable pour permettre aux siens de recoller (1-1, 24e).
Derrière, les deux camps se sont rendus coup pour coup, mais ni Mbokani (38e), ni Gervinho (40e), n’ont réussi à concrétiser deux nouvelles occasions franches.
Puis, dans la foulée, c’est l’intenable attaquant de l’AS Roma qui a fini par trouver la faille. Sur une perte de balle coupable de Bolasie au milieu de terrain, le ballon a été récupéré par les Éléphants pour un trois contre deux. Gervinho, lancé côté gauche, a été idéalement servi puis a ajusté Kidiaba d’une frappe limpide (2-1, 41e).
… puis a su conclure
En seconde période, les hommes d’Hervé Renard, visiblement galvanisés par leur prestation, n’ont pas desserré l’étreinte, et ont multiplié les montées de balle par Aurier et Gervinho, notamment côté droit.
Pour autant, c’est Bolasie qui s’est procuré les plus belles opportunités au retour des vestiaires, après un premier acte compliqué. Mais, chaque fois, Gbohouo a été impeccable face au joueur de Crystal Palace (48e, 55e).
Finalement, comme en première période, les Ivoiriens ont fini par prendre le dessus. Au terme d’une belle période de possession de balle, les Éléphants ont réussi à faire le break grâce au tout jeune Wilfried Kanon.
Le défenseur de Den Haag, 21 ans, a repris victorieusement le ballon du genou sur un corner de Yaya Touré initialement repris de la tête par Aurier (68e, 3-1). Un but du break qui a acté la victoire ivoirienne, logique au vu du scénario de la rencontre.
Avec ce succès sur la RD Congo, la Côte d’Ivoire s’offre donc une troisième finale de Coupe d’Afrique en huit ans. Une superbe performance pour les Éléphants, qui peuvent une nouvelle fois rêver décrocher un titre qui les fuit depuis 1992.
Pour la RD Congo, même si la défaite sera difficile à avaler, force est de reconnaître que Florent Ibenge et ses hommes ont été vaincus par plus forts qu’eux. Leur participation en demi-finale, une première depuis 1998, restera sans conteste dans les mémoires comme une belle réussite.