« C’est une malédiction générationnelle» : un pasteur admet avoir violé sa fille pendant 4 ans
Postée le 31-08-2025 / 13 Vues

Un tribunal de l’État d’Ondo au Nigeria, a ordonné qu’un pasteur de 42 ans, Samson Ajayi, soit placé en détention provisoire au centre correctionnel d’Olokuta pour avoir prétendument violé sa fille biologique de 17 ans (nom non divulgué) pendant plus de quatre ans.

Ajayi, qui a avoué l’infraction présumée, a affirmé qu’il était sous le coup d’une « malédiction générationnelle » au-delà de sa compréhension.

Le tribunal a placé le défendeur en détention provisoire au centre correctionnel d’Olokuta, en attendant l’avis du directeur des poursuites publiques (DPP).

L’incident se serait produit dans sa résidence dans la région d’Igoba, dans l’État d’Ondo.

Ajayi, père de cinq enfants, a été arrêté la semaine dernière, après que sa femme a signalé l’incident à la police d’Igoba.

Il a été révélé que la mère de la victime, qui n’était pas au courant des abus commis sous son toit depuis plus de quatre ans, est rentrée chez elle ce jour fatidique et a trouvé son lit conjugal dispersé.

On a également appris qu’après beaucoup de persuasion, la victime a révélé les abus à sa mère, qui a ensuite signalé l’affaire à la police, ce qui a conduit à l’arrestation d’Ajayi alors qu’il se trouvait sur une montagne de prière.

Après son arrestation, Ajayi a été traduit en justice pour deux chefs d’accusation de viol et de souillure.

Le procureur a informé le tribunal qu’Ajayi avait commis l’infraction présumée entre mars 2021 et août 2025, dans sa résidence à Igoba.

 

Le procureur a allégué que Samson avait agressé sexuellement sa fille pendant plus de quatre ans.

Les infractions, selon l’accusation, contreviennent aux articles 3 (a, b et c) 25 des lois de l’État d’Ondo sur l’interdiction de la violence contre les personnes de l’État d’Ondo de 2021.

Le plaidoyer du défendeur n’a pas été retenu.

En raison de la gravité des allégations, le procureur a exhorté le tribunal à placer le défendeur en détention provisoire dans n’importe quel établissement correctionnel de l’État, en attendant l’avis du bureau du DPP.

Lors de son procès, Ajayi a avoué le crime présumé et a affirmé qu’il était sous l’influence d’une « malédiction générationnelle ».

« J’ai fini par le faire, mais je ne savais pas ce qui m’arrivait. Je pense que c’est une malédiction générationnelle, car mon père a aussi fait ça à ma sœur, sa fille biologique. C’était juste un acte pour me déshonorer », a-t-il admis.

Source : AFRIKMAG
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