L'international milieu de terrain ivoirien de Fulham, Jean Michael Seri, est en conflit avec son ancien club, l'OGC Nice
Après la saisine de la Ligue de football professionnel, les avocats de l’international milieu de terrain ivoirien de Fulham, Jean Michael Seri, ont désormais le regard tourné vers la Fédération française de football et comptent saisir si possible la justice française. Selon eux, leur client estime que Nice s’est rendu coupable d’une manipulation visant à sous-évaluer le montant de son transfert au club anglais.
Jean Michael Seri et son ancien club, l’OGC Nice, sont en conflit. Le joueur estime que Nice a sous-évalué le montant de son transfert par une manipulation. « Monsieur Seri estime que Nice s'est rendu coupable à son encontre d'une manipulation visant à (grossièrement) sous-évaluer le montant de son transfert et ainsi faire une substantielle économie de la prime sur transfert », peut-on lire dans le communiqué publié par les avocats Jean-Louis Dupont et Martin Hissel.
Saisie, la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP) a « bottĂ© en touche » le dossier. Mais les avocats de Seri comptent poursuivre l’affaire. Et c’est la commission paritaire d’appel de la FĂ©dĂ©ration française de football qu’ils ont dĂ©cidĂ© de saisir, en attendant d’en faire si possible autant pour la justice du pays. Â
Selon ses avocats, Fulham débourserait en réalité 11,2 millions d’euros pour Seri et 16,4 millions pour Maxime Le Marchand, des chiffres qui ne correspondent pas du tout à ce qui avait été annoncé au moment des transferts, et qui, selon eux, ne correspondent pas à la valeur marchande des deux joueurs.
De son côté, l’OGC Nice a réagi en rejetant ces accusations. Le directeur général du club, Julien Fournier, a qualifié le dossier de « grossier ». « Il faut savoir qu’il n’a eu aucune offre l’été dernier. Ensuite, Fulham était en premier intéressé par Le Marchand, dès le mois de janvier. Puis ils se sont penchés sur Seri et Plea. C’est moi qui leur ai soufflé le nom de Seri, car ils cherchaient un milieu de terrain. De plus, le jour de la signature de son contrat, Seri était au courant du montant du transfert et de celui de la prime. En plus, alors qu’on devait la lui payer sur quatre ans, on la lui a réglée en une seule fois, à sa demande. Tout ça est tellement grossier...».
La belle histoire d’amour entre Jean Michael Seri et les Aiglons se termine mal. L’ambiance chaude de l’Allianz Riviera où le milieu de terrain ivoirien a mis tout le monde d’accord sur son talent avant d’être élu meilleur joueur de la Ligue 1 française (2016-2017) risque d’être un lointain souvenir pour Seri.
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                                                                       Adolphe Angoua