Un proverbe bien connu est très à propos sur le sujet : la prudence est mère de sûreté. Tous les juristes peuvent déployer tous les arsenaux juridiques mais de façon presqu’unanime, les africains (du moins ceux des réseaux sociaux) ont félicité le footballeur Hakimi pour son acte.
Pour mémoire, à la suite de son divorce, son épouse serait tombée des nues car les comptes de son conjoint dont elle devait hériter la moitié étaient vides. L’homme avait depuis longtemps transféré tout son argent sur le compte de sa mère.
Et pour cause. Le fait était presque devenu une stratégie d’enrichissement pour certaines femmes en Europe. Se marier avec une star de foot, observer ses comptes en banques et du jour au lendemain, solliciter un divorce avec la certitude (selon la loi) qu’elle aura la moitié de la fortune de l’infortuné ex-époux. p>
Loin de nous l’idée de ne pas croire aux motivations réelles de certains divorces mais que dit-on du cas du couple Ashraf ? L’épouse aurait (c’est bien le conditionnel) sollicité le divorce parce que son époux se serait rendu coupable d’une infidélité.
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Quand il n’y a pas plus de compatibilité sentimentale, on se sépare sans lorgner les comptes bancaires du conjoint. A l’épreuve des faits, ils sont nombreux les africains qui ont été ruinés par leurs divorces. Le cas de l’ivoirien Emmanuel Eboué est là, très évocateur. Il y eut également le guinéen Ismael Bangoura, le senegalo-français Louis Saha. Tous ruinés selon les tabloïdes qui ont relayé leurs situations.
Ashraf Hakimi est marocain donc africain. N’est-il pas le témoin de la ruine de ses frères africains, victimes de l’amour de leurs dulcinées ? En tout état de cause, le droit se prononcera certainement mais l’histoire vient d’assister ici à un cas qui inspirera désormais les relations des footballeurs en Europe.
Diaman Emmanuel