Djibril Cissé a réagi après sa condamnation à huit mois de prison avec sursis prononcée à Paris.
Le tribunal correctionnel de Bastia l’a en effet condamné à cette peine assortie d’une amende de 20 000 euros, dans une décision rendue ce mercredi 13 novembre 2024. L’ancien footballeur franco-ivoirien était accusé de blanchiment de fraude fiscale, d’abus de biens sociaux et d’omission d’écriture comptable.
Son avocat, Me Malcolm Mouldaïa, a précisé que son client « subit cette affaire depuis des années » et qu’il est redevable de sommes importantes à l’administration fiscale. Il conteste cependant l’accusation de blanchiment, entraînant qu’« il ne peut pas y avoir de blanchiment sans fraude fiscale » et mettant en cause une mauvaise gestion du dossier par le cabinet comptable, qui n’aurait pas informé Cissé de manière adéquate. p>
Pour Djibril Cissé, cette décision judiciaire marque une forme de reconnaissance : « J’ai toujours affirmé ne pas avoir fraudé le fisc, et la justice m’a donnée raison », a-t-il déclaré.
Selon CNews, l’affaire a commencé lorsque la justice a mis en cause une société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) basée à Furiani, en Haute-Corse, où réside l’ancien attaquant du Sporting Club de Bastia. Placée en liquidation judiciaire en 2020, cette entreprise présentait un compte courant débiteur de 550 000 euros, ce qui a conduit à l’accusation d’abus de biens sociaux.
L’enquête reprochait également à Cissé de ne pas avoir déclaré cette somme au fisc, justifiant les poursuites pour blanchiment de fraude fiscale. De plus, elle mentionne une créance fiscale de 230 000 euros due à des manquements dans la déclaration de TVA et d’impôt sur les sociétés.
L’avocat de Cissé a précisé que cette entreprise servait à gérer les revenus liés à l’image de l’ex-joueur, notamment lors de sa reconversion en tant que DJ et consultant football pour la télévision.
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