Neuf mois après la CAN 2023, des prestataires réclament au CoCan le paiement de leur vente. Face au silence, ils interpellent la présidence et la Primature pour un dénouement rapide.
Neuf mois après la Coupe d'Afrique des nations de football (Can) 2023, les prestataires de services, qui ont contribué à la réussite de cet événement historique en Côte d'Ivoire, sont toujours en attente de leur paiement.
La Présidence et la Primature saisies du dossier
Regroupés en collectif, ils ont envoyé une lettre au Comité d'Organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CoCan), le 10 octobre 2024, avec copie à la Présidence de la République, à la Primature et aux ministères concernés, demandant un règlement rapide.
>Ils déplorent le manque de communication du CoCan sur ce sujet, dans cette lettre dont Linfodrome a reçu copie le jeudi 14 novembre 2024.
« Nous avons honoré nos engagements et perçu seulement des paiements partiels », affirme le collectif dans sa lettre. Malgré une première demande, leur situation reste inchangée.
Prestataires essoufflés
Pour Nguessan Hyacinthe, porte-parole du collectif, « les prestataires sont essoufflés et ressentent une profonde injustice face à ce silence ».
Ils interpellent donc le président du CoCan, François Albert Amichia, et le chef de l'État, Alassane Ouattara, pour un dénouement rapide de cette situation qui menace l'équilibre de leurs entreprises.
Alors que le pays célèbre encore le succès de la Can 2023, ces prestataires espèrent que leurs efforts seront enfin reconnus et rémunérés dans les plus brefs délais.
Cocan a été interpellé à travers ce courrier. width=450 height=545 />