Hospitalisée à Tiassalé à la suite de son agression, lors du Réveillon de la Saint Sylvestre, Gnangnan Akassi Charlotte a été évacuée aux urgences chirurgicales du CHU de Treichville grâce au Ministre de la Santé.

Les autorités de l’Agnéby-Tiassa ont commencé à se mobiliser pour sauver l’étudiante Gnangnan Akassi Charlotte qui a perdu 6 doigts au cours de son agression à la machette, dans la nuit du samedi 31 décembre 2022, à N’douci, alors qu’elle se rendait à une veillée religieuse. En effet, à la suite des nombreuses publications sur les réseaux sociaux, les services du ministre de la Santé,  nseil-regional-de-l-agneby-tiassa-pierre-dimba-fait-un-travail-remarquable>Pierre Dimba, président du Conseil régional de l’Agnéby-Tiassa, l’en ont informé.

La prompte réaction du ministre Pierre Dimba

Immédiatement, le ‘’ministre de la vie’’ a donné des instructions pour que la jeune fille qui était hospitalisée à Tiassalé soit transférée au CHU de Treichville où elle a été admise, le mercredi 4 janvier 2023, aux urgences chirurgicales, à la chambre 15.

Selon dame N’da Yah Rosalie, la mère de la victime, sa fille souffre énormément et continue de pleurer sous l’effet des douleurs intenses consécutives aux blessures profondes à plusieurs endroits du corps, notamment au niveau de ses 6 doigts sectionnés par ses agresseurs.

Dans l’après-midi du jeudi 6 janvier 2023, le président du ‘’Forum des jeunes Leaders pour le développement de l’Agneby-Tiassa’’, Hermann Kouassi, s’est rendu au chevet de la malade, au CHU de Treichville. Il a d’abord salué la grande mobilisation des uns et des autres, à la suite de l’appel qu’il a lancé. Il traduit sa reconnaissance à l’endroit de tous et remercie particulièrement le ministre de la Santé.

« La prise en charge médicale de l'État est attendue. Sans elle, la suite sera de plus en plus inaccessible pour les pauvres parents »

Hermann Kouassi sollicite encore le soutien des autorités et bonnes volontés car, a-t-il dit, « La victime se trouve présentement livrée aux seuls soins des parents et des personnes de bonne volonté ». « La prise en charge médicale de l'État est attendue. Sans elle, la suite sera de plus en plus inaccessible pour les pauvres parents. Merci à nos autorités de faire encore plus pour aider Mlle Gnangnan Akassi Charlotte », a-t-il supplié.

Il en a profité pour tirer la sonnette d'alarme afin les « autorités occupées par d'autres réalités du pays, puissent jeter un regard sur la souffrance et le désarroi de nos parents de Tiassalé-Noudci ».

Tout en remerciant les autorités compétentes civiles et militaires, il les invite « à prendre davantage d'autres mesures idoines pour protéger nos populations qui sont souvent livrées à elles-mêmes ».

Adolphe ANGOUA

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