
Deux jeunes, visiblement convaincus que les maisons du quartier étaient en libre accès, ont été interpellés en flagrant délit d’intrusion. Leur arme du crime ? Un trousseau de quinze clés, comme un passe-partout pour la délinquance.
Des élèves devenus experts en effraction
Les mis en cause, D.F. et S.A., tous deux âgés de 17 ans et élèves respectivement en classe de 3ᵉ et 4ᵉ, résident à Yopougon-Andokoi. Leur spécialité : ouvrir les portes qui ne leur appartiennent pas, avec une dextérité inquiétante. Ce jour-là, leur tentative a été stoppée net grâce à la vigilance des riverains et à
l’intervention rapide des forces de l’ordre.
Une opération policière ciblée
Face à une recrudescence de plaintes pour vols, les policiers du Commissariat d’Anyama ont mis en place une opération de surveillance. Et le piège a fonctionné : les deux adolescents ont été cueillis « la main dans la serrure », sans même avoir le temps de fuir.
Lors de la fouille, les agents ont découvert une véritable collection de clés, capable ,selon les enquêteurs , d’ouvrir une bonne partie des habitations de la commune. Interrogés, les jeunes ont reconnu leur implication dans plusieurs cambriolages, non seulement à Anyama, mais aussi à Bingerville.
Direction le tribunal
Informé dans la foulée, le procureur de la République a ordonné leur présentation au parquet du tribunal de première instance d’Abobo. Ils devront répondre de leurs actes devant la justice.
Quand la clé du crime mène à la cellule
Ainsi, malgré leur arsenal de clés, une seule porte s’est ouverte pour eux : celle de la prison. Car dans ce quartier, comme ailleurs, la seule clé qui compte vraiment… c’est celle de la légalité.