Le 7 août 2025, jour de la fête de l’indépendance, un empoisonnement tragique s’est produit à Molonoublé, Côte d’Ivoire. Lors d’une célébration familiale, KOUADIO Kouassi Hervé, couturier de 40 ans, a invité son cousin YAO Kouakou Louis Daniel, 30 ans, à partager un pot de koutoukou (alcool local). Saisi par un ressentiment nourri depuis 2003 lié à une affaire de rivalité amoureuse, KOUADIO a profité de l’absence momentanée de son cousin pour verser du poison dans son verre.

La fête de l’indépendance a pris une tournure tragique dans le village de Molonoublé, où un homme a perdu la vie après avoir été victime d’un empoisonnement présumé. Les faits se sont déroulés le 7 août 2025, lorsque KOUADIO Kouassi Hervé, un couturier de 40 ans, a convié son cousin YAO Kouakou Louis Daniel, âgé de 30 ans, à partager un pot de koutoukou pour célébrer cette occasion festive.
Selon les déclarations de KOUADIO, il aurait été cocufié par son cousin depuis 2003, ce qui aurait motivé son acte. Alors que YAO s’est absenté pour répondre à un besoin naturel, KOUADIO a profité de ce moment pour ajouter du poison dans le verre de son invité. À son retour, YAO a ingéré le contenu de son verre sans se douter du danger qui le guettait.
Le lendemain, 8 août 2025, aux environs de 10 heures, YAO Kouakou Louis Daniel a été déclaré mort au Centre de Santé Urbain de Molonoublé, suite à des troubles intestinaux. L’alerte a été donnée par des membres de la famille et des témoins présents lors de la célébration.
Face aux suspicions entourant les circonstances de ce décès, KOUADIO Kouassi Hervé a été convoqué chez le chef du village. Après un interrogatoire mené par les gendarmes en patrouille, il a reconnu sans ambages les faits qui lui étaient reprochés et a même présenté un sachet contenant ce qu’il a qualifié de poison.

Ce drame illustre la persistance du phénomène d’empoisonnement en Côte d’Ivoire, souvent lié aux conflits familiaux ou sociaux, et la promptitude des autorités à intervenir dans ce type d’affaires. L’événement, survenu en pleine fête nationale, a profondément choqué la population locale, rappelant la nécessité de vigilance et de cohésion sociale au sein des communautés.