
A la suite de plusieurs attaques contre les grands planteurs de la sous-préfecture de Gboguhé, les éléments de la gendarmerie ont effectué une opération de bouclage couronnée par l'interpellation d'une quinzaine de jeunes.
La sous-préfecture de Gboguhé , dans le département de Daloa , traverse depuis plusieurs jours une situation sécuritaire préoccupante. En effet, une série d'attaques ciblant les domiciles des grands planteu
rs de la région a semé la psychose au sein des populations. Face à l'escalade de la violence, les autorités administratives et sécuritaires ont réagi avec fermeté, menant une vaste opération de bouclage et de rafles qui s'est soldée par l'interpellation d'une quinzaine d'individus suspectés d'être impliqués dans ces agressions.
Une intervention rapide
Selon des sources sécuritaires, c'est dans la nuit du mardi au mercredi 20 août 2025 que l'escadron 1/2 de la gendarmerie de Daloa, a conduit une opération musclée dans plusieurs villages de la sous-préfecture de Gboguhé (Bieguhé, Gokra et Gboguhé). Cette intervention faisait suite à la demande expresse du sous-préfet de la localité, soucieux de ramener le calme après les multiples plaintes des populations locales.
Au total, quinze individus résidents de la zone ont été arrêtés au cours de cette opération. Parmi eux figurent K. Durant (27 ans), B. Thalès (17 ans), K. Daniel (26 ans), KY Emmanuel (17 ans), Y. Jonathan (16 ans), Y. Olivier (17 ans, de nationalité béninoise), NB Marius (28 ans), S. Moussa (26 ans, de nationalité burkinabè), B. Jean Marc (21 ans), K. Mohamed (24 ans, burkinabè), TJ Privat (28 ans), DT (24 ans), K. Adama (22 ans), I. Ouattara (41 ans) et GZ Siméon (26 ans).
Ces individus ciblaient particulièrement les exploitants agricoles prospères de la sous-préfecture, pénétrant nuitamment dans leurs concessions pour les dépouiller
Tous sont accusés d'avoir participé directement ou indirectement aux attaques contre les planteurs. D'après les témoignages recueillis, ces individus ciblaient particulièrement les exploitants agricoles prospères de la sous-préfecture, pénétrant nuitamment dans leurs concessions pour les dépouiller. Ces incursions violentes ont entraîné plusieurs blessés graves par balles, pris en charge au centre de santé de Gboguhé. Les dégâts matériels, eux aussi, sont considérables, renforçant le sentiment d'insécurité qui prévalait dans la zone.
Grâce à la promptitude des gendarmes et des unités spéciales mobilisées, la situation a pu être contenue. Les forces de sécurité ont quadrillé la sous-préfecture, multiplié les patrouilles et instauré un climat de vigilance renforcé. « Sans cette réaction énergique, la situation aurait pu dégénérer en drame », confie une véritable source proche du dossier.
Une présence rassurante des forces de sécurité
La présence du GMI et de l'escadron de Daloa continue de rassurer les populations, même si la méfiance demeure. Pour l'heure, un calme précaire règne dans la région, les habitants espérant que ces arrestations permettront d'endiguer définitivement les violences.
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