Après une longue phase de sensibilisation des propriétaires d'hôtels, de lieux de tourisme et d'espaces de loisirs, l' inspection générale du tourisme et des loisirs (IGTL), veut remettre les pendules à l'heure avec une dernière période de mise en demeur e. A l'endroit des promoteurs d'établissements de tourisme et de loisirs du District d'Abidjan, l'IGTL donne un dernier délai de rigueur et sonne la fin de la récréation.

Une réglementation jugée lourde par les professionnels

Depuis des années, le ministère multiplie les campagnes de sensibilisation, les formations et les audiences publiques pour inciter les promoteurs à se conformer au Code du tourisme, adopté en 2014. Ce code stipule, dans son article 33, que toute activité touristique nécessite une autorisation. préalablement. Malgré cela, de nombreux établissements continuent d'opérer sans licence.

Les propriétaires de maquis et restaurants dénoncent ce qu'ils perçoivent comme un fardeau financier. Jésus Kouadio, président des propriétaires de maquis, bars et restaurants de Côte d'Ivoire, pointe du doigt les coûts élevés associés à la licence d'exploitation, fixés à 150 000 francs CFA pour certains établissements.

« Nous payons déjà des impôts à l'État et des taxes aux mairies. Cela devient insoutenable », déplore-t-il. À ces plaintes s'ajoute le souvenir amer de l'aide de 1,5 milliard de francs CFA promis lors de la crise du Covid-19, dont peu d'acteurs disent avoir tiré. Lire la suite sur https://www.linfodrome.com/economie/105391-abidjan-des-centaines-de-maquis-boites-de-nuit-restaurants-et-hotels-fermes-ce-mardi-voici-pourquoi