Dans la nuit du jeudi 13 mars, plusieurs magasins situés à Adjamé, aux abords de la zone du Mirador, ont été démolis. Au matin, les passants ont découvert des devantures éventrées et des commerces en ruine. Plus frappant encore, certains propriétaires étaient absents, rendant la situation encore plus confuse.

L’opération, menée sans grand bruit, suscite de nombreuses interrogations. À l’heure où nous écrivons ces lignes, il demeure incertain si les commerçants avaient été préalablement informés ou s’ils avaient reçu des avis de déguerpissement. Cette incertitude alimente une vague de réactions contrastées sur les réseaux sociaux. Entre indignation, incompréhension et interrogations sur la légalité de l’action, l’affaire ne cesse de faire réagir.

Si certains y voient une mesure nécessaire pour désen gorger l’espace public, d’autres dénoncent une exécution brutale et un manque de communication préalable. En attendant une déclaration officielle des autorités, le mystère demeure entier sur les véritables motifs et conditions de cette démolition nocturne.

Akoi Mel