Deux (02) présumés trafiquants d'animaux ont été interpellés le vendredi 24 janvier 2025 à Ferkessédougou, localité située au nord de la Côte d'Ivoire. Ces derniers ont été pris en possession de quatre défenses d'ivoires d'éléphants dissimulés dans un sac de voyage.
L'arrestation a été possible grâce au fruit de la collaboration entre l'Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT), la Direction de la Police forestière et de l'Eau du Ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d'Ivoire n'ont pas bénéficié d'une assistance technique.
Provenance des ivoires
Les deux (02) présumés trafiquants ont été interpellés avec en leur possession quatre pointes d'ivoire d'éléphants qu'ils ont soigneusement transportées de Banfora, localité située au Sud-ouest du Burkina-Faso jusqu'à Ferkessédougou au nord de la Côte d'Ivoire. Pour échapper à la vigilance des forces de l'ordre, ils ont pris le soin de dissimuler les quatre pointes d'ivoire dans un sac de voyage puis ont arpenté les pistes villageoises pour se rendre à Ferkessédougou.
Chaque année, 20 000 à 30 000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent de 50 à 80 individus par jour
Arrêtés, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques , les prévenus ont été placés dans la foulée en garde à vue au commissariat de Korhogo, puis à l'UCT à Abidjan. Après quoi, ils ont été déférés le mardi 28 janvier 2025. L'affaire a été mise en instruction et les suspects ont été placés sous mandat de dépôt au Pôle pénitentiaire d'Abidjan, ex-Maca.
Peine d'emprisonnement
Si les deux (02) contrebandiers sont reconnus coupables, ils risquent une peine d'emprisonnement allant de dix (10) ans à vingt (20) ans et d'une amende de 10 millions à 100 millions de francs CFA si l'on se fait référence à la loi N°2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune.
Le commerce international de l'ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d'éléphants d'Afrique continuent de décroître. Chaque année, 20 000 à 30 000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent de 50 à 80 individus par jour. Lire la suite sur https://www.linfodrome.com/societe/105753-trafic-d-animaux-des-trafiquants-d-ivoires-en-provenance-du-burkina-faso-interpelles-a-ferkessedougou