La directrice de l’Epp Sipim Les Planètes, Mme Méné Sopie Lydie, a retiré sa plainte contre son adjoint Gomon Urbain qui lui a présenté ses excuses dans un document écrit et signé.
Le calme est enfin revenu à l’Epp Sipim Les Planètes, à la Cocody Attoban, où la directrice, Mme Méné Sopie Lydie, victime d’une agression de son adjoint Gomon Urbain, dans l’après-midi du lundi 28 mars 2022, lors d’une réunion du COGES dans ledit établissement, avait porté plainte au commissariat de police du 35ème Arrondis sement.
La police a accepté le règlement de l’affaire à l’amiable
A la suite de cette plainte, des éléments de police sont allés chercher, le lundi 4 avril 2022, l’accusé Gomon Urbain, pour le conduire au commissariat. Le même jour, sa famille biologique et des responsables du bureau régional du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) se sont retrouvés au 35ème arrondissement pour présenter des excuses à la victime et lui demander que l’affaire soit réglée à l’amiable.
La négociation marathon entamée aux environs de 9 heures dans ledit commissariat s’est achevée, autour de 17h, avec l’acceptation de la victime du règlement de l’affaire à l’amiable, mais à une seule condition. Que l’accusé reconnaisse les faits par écrit et présente ses excuses.
Mme Méné Sopie a retiré sa plainte
Le document écrit a été signé le jeudi 7 avril 2022 et les deux belligérants sont rendus, le lendemain vendredi au commissariat, en présence des enseignants, des responsables du MIDD et des structures intervenant dans le règlement du problème. Le même vendredi, Mme Méné Sopie Lydie a retiré sa plainte.
Ce document écrit fait état du grand regret des belligérants, principalement celui du premier adjoint face à cette situation déshonorante. Ainsi-a-t-il présenté ses excuses à la directrice.
La très grande disposition d’esprit de la directrice à accepter les excuses mise en lumière
Il est aussi mentionné la très grande disposition d’esprit de la directrice à accepter les excuses de Gomon Urbain et à mettre fin à toute forme de plainte contre lui. Par ailleurs, jugeant de calomnieux, médisants et diffamatoires les propos et les actes de Gomon, elle exige qu’il fasse son mea culpa pour restaurer son image qu’il a tenté de salir pour se défendre.
En outre, il question de l’acceptation sans aucune forme de contrainte de la part de Gomon de s’inscrire dans cette démarche. « Mieux, il a juré loyauté à sa directrice tout en promettant de soutenir partout où besoin sera qu’il a agi par instinct de défense et qu’il n’en était rien de tout ce qu’il a raconté dans son rapport adressé à l’IEPP », peut-on lire dans le document signé des belligérants.
Adolphe ANGOUA